Des images publiées sur les réseaux sociaux ont montré que des policiers panaméens tiraient sur des cibles vêtues de vêtements arabes traditionnels, y compris une coiffe, lors d’un cours de formation organisé par Israël.
Les images, qui ont suscité la controverse en ligne, ont été publiées sur Twitter par la police nationale et la chambre de commerce israélienne locale, mais ont ensuite été supprimées.
La controverse a également attiré les critiques du Comité panaméen de solidarité avec la Palestine, qui a déclaré que le cours promouvait « la violence et le racisme, de sorte que toute personne portant un hijab ou quelque chose de similaire puisse être classée comme terroriste ».
Ils ont ajouté une demande au gouvernement panaméen de cesser l’intervention des pays étrangers dans la formation des forces de sécurité.
« Cet entraînement constitue une violation des protocoles relatifs aux stages de tir qui interdisent l’utilisation de figures distinctives des peuples arabes comme objets de haine et de persécution », indique le communiqué.
En réponse, la police panaméenne a présenté des excuses : « Nous respectons les différences culturelles, religieuses et ethniques. Nous regrettons qu’une situation se soit produite en dehors de la nature de notre mission et de notre devoir. »
#Comunicado | Lamentamos que durante un acto en el que como institución participamos como invitados haya surgido una situación ajena a la naturaleza de nuestra misión y deber como primera Institución de seguridad. pic.twitter.com/h2MebZOLR7
— Policía Nacional (@ProtegeryServir) October 2, 2021
Les messages Twitter supprimés affirmaient que la formation était organisée par l’ambassade d’Israël au Panama.
