Algérie fait face à une nouvelle crise de l’huile de table en moins d’une année. Ce produit de large de consommation, dont le prix est plafonné par l’Etat, est difficile à trouver dans les magasins depuis quelques jours, en dépit d’une production abondante.
?? #Algérie | De grandes pénuries de produits de grande consommation se produisent dans le pays.
? Une bagarre générale a éclaté dans un supermarché pour de l’huile de table.
? Le sénat a décidé d’ouvrir une enquête sur la pénurie pour contrer les manœuvres des spéculateurs. pic.twitter.com/Y3dEkJbaY0
— Arab Intelligence – المخابرات العربية (@Arab_Intel) January 9, 2022
Pour faire face à cette crise, le gouvernement semble ne pas savoir par quel bout prendre cette tension sur l’huile de table qui s’inscrit dans la durée. C’est le moins que l’on puisse dire au vu des décisions prises par les autorités concernées depuis le début de la première pénurie, au printemps 2021, indique TSA.
Pour remédier à cela, le ministre algérien du commerce, Kamel Rezig, s’est prononcé sur l’interdiction de vente de l’huile de table aux enfants et aux mineurs. D’après lui, ces derniers sont utilisés à des fins de spéculation. Les mineurs procurent, sous demande, ce produit en masse afin d’être stocké. Cela contribue à sa rareté. Ils se retrouvent donc, inconsciemment, à la source de cette insuffisance.
“La consommation irrationnelle de l’huile de table et la spéculation ont provoqué la pénurie de ce produit dans certaines wilayas”, a-t-il expliqué, ajoutant que “l’Algérie occupera en 2022 la première place en Afrique dans l’exportation de la matière première entrant dans la production de l’huile”