La toute première œuvre biographique autorisée de Silvio Berlusconi intitulée My Way, vient d’être publiée en Italie ainsi que dans d’autres pays. Alan Friedman, auteur de ce recueil, est un ancien correspondant du Financial Times à Milan.

Un long chapitre de l’ouvrage est consacré au chef d’Etat libyen défunt Mouammar Kadhafi, un « ami proche » de Berlusconi. En février 2004, Berlusconi aurait été le premier à féliciter Kadhafi pour avoir abandonné « la voie du terrorisme ».

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Kadhafi avait un projet bien particulier en tête : il souhaitait avant tout que l’Italie puisse financer la construction d’une autoroute reliant l’Egypte à la Tunisie en longeant la Méditerranée. En promesse de cinq milliards de dollars, Berlusconi avait obtenu de Kadhafi qu’il empêche le passage par la Libye des milliers de migrants traversant la méditerranée pour ensuite rejoindre l’Europe en passant par l’Italie.

Bien qu’il ait commencé par séduire Kadhafi en l’accueillant à Paris en décembre 2007, l’ex chef d’Etat Nicolas Sarkozy a quant à lui joué deux rôles en sa présence.

Pour des raisons électorales, Sarkozy déclara le 25 février 2011 que « Kadhafi devait partir », un comportement qui s’explique par sa jalousie maladive, selon Berlusconi : « Il était jaloux de mes excellents rapports avec Kadhafi. Il se rendait compte qu’il ne pourrait jamais me concurrencer pour de nouveaux contrats pétroliers et gaziers en raison de mon amitié avec le colonel. » Berlusconi était persuadé qu’une intervention militaire en Lybie était une très mauvaise idée, bien qu’il ne fût pas « totalement opposé à cette attaque ». « Après tout, dit-il, j’avais réussi à le faire passer d’ennemi à ami » confie t-il.

Toutefois, les choses ont pris une tournure pour le moins inattendu à son arrivée à l’Elysée le 19 mars 2011. Dans le cadre d’une réunion à la demande de Sarkozy, Berlusconi apprit qu’il y avait déjà eu une réunion restreinte entre Nicolas Sarkozy, Hillary Clinton et David Cameron. Kadhafi se rendit alors compte qu’il avait été victime d’un piège, que « tout ce qui allait se produire avait déjà été prévu et qu’il avait été exclu du processus ».

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