Acteurs, écrivains, musiciens, éditeurs ou encore réalisateurs, tous viennent de milieux professionnels différents, mais une seule chose les unis : le combat contre la politique sioniste.
Ce mardi, le quotidien britannique The Guardian a publié une lettre signée par plus d’un millier d’artistes et universitaires appelant au boycott des produits made in Israël. Une décision qui s’explique par les ponts qu’« ils ont essayé de construire avec Israël » mais qui « n’ont servi à rien ».
En réponse aux résultats remarquables qu’a entraîné le boycott, certains, dont l’Etat sioniste lui-même, a vivement dénoncé cette pratique qu’il qualifie de « discriminatoire ».
Miriam Margolyes, actrice, n’est pas de cet avis. Elle s’explique : « C’est la politique israélienne qui est discriminatoire ». Elle ajoute : « ne pas coopérer avec les institutions culturelles qui sont soutenues par l’Etat sioniste, tant les droits des Palestiniens sont niés. » « Les artistes ont utilisé la tactique du boycott contre l’Afrique du Sud de l’apartheid et nous le faisons aujourd’hui à l’encontre de l’Etat sioniste parce qu’aucun gouvernement ne demande des comptes à Israel concernant ses crimes » a-t-elle conclu.
« Aujourd’hui, un artiste ou un intellectuel qui collabore à des activités financées ou soutenues par l’Etat d’Israel se rend complice du nettoyage ethnique des Palestiniens par Israël », a expliqué pour sa part l’écrivain Ahdaf Soueif.
Réalisateur, Omar Robert Hamilton rejoint les nombreux signataires en affirmant : « Ces supporters de la politique israéliennes ne parlent pas de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. Ils parlent de dialogue entre eux et Israël. Les Palestiniens sont méprisés ».