Les récents événements venus frapper la capitale ces derniers jours marqueront à jamais nos esprits, et pour cause, 129 morts ont perdu la vie dans les fusillades.
Suite à cette tragédie sanguinaire, les Etats voisins ont fait preuve d’un élan de solidarité à toute épreuve : l’Australie par exemple, a vu nombreux de ses édifices, comme le Brisbane City Hall, s’illuminer aux couleurs du drapeau français.
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Les Etats souverains n’ont pas non plus omis les fameux discours. Outre-Atlantique, Barack Obama s’est empressé de taper du poing sur la table en dénonçant un énième acte de barbarisme, et à appeler à l’unisson afin de combattre le terrorisme. Bien que légitime, difficile de prendre ce genre de communiqué en considération, à plus forte raison où le “sauveur de l’Amérique” ne fait absolument rien pour cesser les bombardements en Irak et en Afghanistan, où le retrait des troupes américaines n’a pas encore eu lieu…
Appeler à la paix alors que les conflits pleuvent de partout. A l’occasion d’un entretien accordé au journal Paris Match au vatican, le pape François a déploré cette hypocrisie malsaine de certains dirigeants, en évoquant entre autres la situation catastrophique en Syrie « N’oublions pas non plus l’hypocrisie de ces puissants de la Terre qui parlent de paix mais qui, en sous-main, vendent des armes », a-t-il déploré.
Le pape a également dénoncé l’absence de valeurs humaines, vulgairement mises de côté pour laisser place à un capitalisme ambiant : « le capitalisme et le profit ne sont pas diaboliques si on ne les transforme pas en idoles. Ils ne le sont pas s’ils restent des instruments ». En revanche, nuance le Pape, « si l’argent et le profit à tout prix deviennent des fétiches qu’on adore, si l’avidité est à la base de notre système social et économique, alors nos sociétés courent à la ruine ». « L’humanité doit renoncer à idolâtrer l’argent et doit replacer au centre la personne humaine, sa dignité, le bien commun, le futur des générations qui peupleront la Terre après nous », a-t-il déclaré.
