Les auteurs des attentats ont tué aveuglément sans faire de concession, leur seul but étant d’abattre un maximum de personnes peu importe l’âge, le sexe, l’origine ou la confession.

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Plusieurs musulmans font partie des victimes, notamment deux jeunes femmes, Halima 37 ans et sa sœur Hodda 35 ans. Toutes les deux étaient attablées à la terrasse du café-restaurant la Belle Equipe, rue de Charonne à Paris lorsque la vie de Halima, maman de deux enfants âgés de 6 ans et 3 ans, s’est arrêtée brusquement ce vendredi 13 novembre.
En compagnie d’un de leur frère et de plusieurs amis, ils s’étaient réunis pour fêter un anniversaire.
Hodda aurait succombé à de graves blessures, mais le doute persiste sur son état de santé, sa famille n’ayant pas encore réussi à la retrouver. « On ne sait pas où elle est et rien ne dit qu’elle est entre la vie et la mort », a confié l’une de ses grandes sœurs.

La famille des deux femmes d’origine tunisienne est encore sous le choc, des amis venus témoigner leur soutien sont rassemblés autour du patriarche Khalifa Saadi qui n’arrive pas à comprendre le cauchemar dans lequel il est plongé depuis quelques jours.

Les réactions à l’encontre des terroristes sont acerbes, la famille et les proches ne mâchent pas leurs mots. « Il faut être dur avec tous ces gens-là. Il faut les chasser du pays. Il faut dégager tous ceux qui sont fichés ! Ma sœur, comme tous les membres de la famille, était parfaitement intégrée. » Assène le frère de la victime, avant de reprendre ému : « Elle a été tuée avec tous ces innocents. Ceux qui ont fait ça ne peuvent pas se revendiquer de la religion. Dans la famille, tout le monde travaille, on a toujours donné une belle image de l’intégration. Et eux, les terroristes, ils foutent tout en l’air. »
Son frère Abdallah renchérit :« J’ai servi la France en Guyane. Aujourd’hui, après avoir travaillé à la chambre de commerce de Paris, j’assure la promotion de trois marques françaises à l’étranger, et notamment en Tunisie, d’où je suis rentré à 2 heures du matin. C’est terrible. En plus de ma sœur, peut-être de mes deux sœurs, j’ai perdu six amis… » Pour lui, c’est clair : « Ces terroristes ne représentent pas la religion musulmane ».


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