Son fils étant engagé auprès du groupe terroriste Daesh, Azzedine, 67 ans, voulait le ramener à la raison par tous les moyens. Un témoignage poignant d’un père de famille publié en décembre 2014 par M le magazine du Monde.
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C’est en juin 2014 que Mohamed (d’origine franco-algérienne) se rend en Syrie afin d’éviter à son fils Samy Aminour alias « Khader », de se faire abattre par les soldats de Bachar Al-Assad. Ce dernier souhaitait que son fils refasse sa vie en Algérie, et ainsi éviter toute condamnation en cas de retour en France.
Samy faisait partie des kamikazes responsables de la mort de 129 personnes dans les attentats de Paris. Mis en examen en 2012 pour association de malfaiteurs terroriste, il est placé sous contrôle judiciaire suite à un projet de départ vers le Yemen.
En automne 2013, Samy viole alors son contrôle judiciaire pour se rendre en Syrie. Pourtant, Samy Amimour, n’avait en rien le profil d’un terroriste, ce dernier étant souvent décrit comme un jeune homme bien éduqué et particulièrement introverti.
Mohamed aborde les retrouvailles avec son fils, tout sauf chaleureuses. Ce dernier revenant de Raqqah, marchait avec des béquilles : « Il était avec un autre type, qui ne nous a jamais laissés seuls. C’était des retrouvailles très froides. Il ne m’a pas emmené chez lui, ne m’a pas dit comment il s’était blessé, ni s’il combattait. »
Mohamed explique avoir remis une lettre qui comportait un billet de 100 euros, mais Samy refusa l’argent.