Comment accentuer encore un peu plus le climat de haine qui sévit actuellement ? Nous pourrions légitimement penser que nous avons largement dépassé les limites du raisonnable, pourtant certains estiment que ce n’est pas encore suffisant.
L’histoire se passe en Belgique, dans la ville de Libramont où près de 500 migrants ont trouvé refuge grâce à l’hospitalité accordée par la commune de Saint-Ode. Mais cet accueil ne semble pas faire l’unanimité.
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Une fausse information publiée jeudi matin sur Facebook a fait le tour du net partagée par plus de 4000 internautes. Le fake stipule que des demandeurs d’asile ont placé des tapis de prière dans la gare de la ville et se sont mis à prier, obligeant toutes les femmes à se voiler.
Un mensonge qui a produit son petit effet, puisque des tags racistes n’ont pas tardé à faire leur apparition. L’inscription « No réfugiés » est découverte sur un pont situé non loin de l’ancien hôpital où résident les réfugiés.
Le message posté anonymement sur la page Facebook de la communauté identitaire Ardennes a fait bondir d’indignation Jacques-Pierre, le bourgmestre (maire) de la commune : « Ce tissu de mensonges a été partagé par 4.000 internautes ! », s’est-il exclamé.
« J’ai directement contacté Facebook mais le texte et la photo n’ont pas encore été retirés. Ce lundi, je vais prendre contact avec le directeur coordinateur de la police fédérale. Une plainte sera, sans doute, déposée pour incitation à la haine raciale. »
La SNCB (Société nationale des chemins de fer belges) n’a signalé aucun incident en gare de Libramont.
Nous constatons qu’il est possible avec une facilité enfantine de leurrer les citoyens tant ils sont conditionnés à accepter tout et n’important du moment qu’il s’agit d’étrangers ou de musulmans. N’importe quel raciste et islamophobe peut à loisir lancer une rumeur, il peut être certain qu’elle sera relayée et gobée sans autre forme de procès.