Le candidat à l’investiture américaine, Donald Trump n’en finit pas de créer le buzz. Ses déclarations empreintes de haine ont courroucé la classe politique américaine. Mais bien loin du continent américain, les britanniques se sont à leur tour offusqués des propos tenus par le milliardaire.
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Prêt à toutes les vilenies pour obtenir le poste tant convoité, Donald Trump s’est répandu en annonces choc et a accusé ouvertement les gouvernements français et anglais d’avoir abandonné une partie du territoire aux mains de “radicalistes”, des zones entières seraient interdites aux forces de l’ordre trop « pétrifiées » pour s’y rendre.
Traçant un tableau peu reluisant de la situation, le candidat américain jette le discrédit sur les institutions gouvernementales et leur gestion du dossier en matière de lutte contre le «terrorisme».
Une provocation de trop qui n’est pas restée sans réaction côté anglais. Indignés par ces violentes allégations, des britanniques ont lancé le 8 décembre une pétition visant à interdire l’entrée de Donald Trump sur le territoire d’Albion.
Un véritable pied de nez à l’islamophobe qui a décidé de mener sa petite croisade contre les musulmans et qui n’a pas hésité à réclamer l’interdiction pure et simple de l’entrée des musulmans aux Etats-Unis.
En 72 heures, la pétition a été signée par plus de 500.000 personnes. Le premier ministre, David Cameron n’est pas resté sourd aux attaques de Trump, dénonçant des déclarations « qui sèment la discorde » qui « sont inutiles et tout simplement erronées ». Pour sa part, le maire de Londres, Boris Johnson est sorti de sa réserve pour tancer le milliardaire, jugeant la calomnie d’ « idiotie totale ». « La seule raison pour laquelle je n’irais pas dans certains endroits de New York serait le risque d’y rencontrer Donald Trump », a-t-il ajouté.
A partir de 100.000 signatures, toute pétition peut faire l’objet d’une étude détaillée de la part du Parlement britannique, comment va-t-il dès lors réagir alors que le cap des 500.000 signatures a été largement dépassé ? Donald Trump sera-t-il sous peu “persona non grata” au pays d’Albion ?