Nous l’avons tous vu ces derniers mois, la répression envers les Palestiniens s’est intensifiée. Israël se cache derrière l’écran de fumée représenté par les attentats de Paris pour s’en donner à cœur joie et continuer à tuer sans complexe des enfants.
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Tous les jours, un enfant meurt sous les balles sionistes, peu importe l’âge ou le sexe, l’état hébreu ne s’embarrasse pas de détails. Une autre jeune fille de 16 ans a été blessée par des policiers israéliens, alors qu’elle sortait de l’école en compagnie d’une amie. Une nouvelle fois, le prétexte fallacieux de l’« attaque au couteau » a été avancé par les policiers. Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR) nous éclaire sur cette énième machination fomentée par Israël. Marah est accusée d’être une “terroriste ” par un israélien, donnant l’alerte aux forces de l’ordre qui, dès leur arrivée, ouvrent le feu à plusieurs reprises sur la jeune fille.
Blessée elle est incarcérée en compagnie d’une autre adolescente dans la prison de Ramle sans qu’aucun soin ne leur soit porté. Sa camarade de cellule, Istabraq Nour, 14 ans a vécu le même drame, accusée d’avoir voulu agresser des colons d’Yitzhar elle se fait tirer dessus.
Addameer, un groupe palestinien pour la défense des prisonniers palestiniens trace un tableau effroyable des conditions de détention des jeunes mineurs confinés dans d’étroites cellules, dans le froid leurs vêtements leur sont confisqués et dans la faim. Les parents n’ont pas le droit de venir voir leurs enfants qui vivent dans une angoisse permanente et sont plongés dans une profonde détresse psychologique due aux coups reçus et aux constantes humiliations, ils sont notamment enchaînés toute la journée.
Le nombre de mineurs emprisonnés dans les geôles israéliennes prend une ampleur inquiétante, un cinquième des 2000 Palestiniens détenus depuis octobre sont des enfants originaires de Jérusalem-Est occupée.
La flambée de violence causée par les israéliens aboutissant à des milliers d’arrestations, a poussé l’état hébreu à construire une extension à la prison de Givon destinée à accueillir l’avalanche d’enfants capturés. The Electronic Intifada dénonce les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenues de jeunes enfants. D’autres groupes et associations ont joint leur voix pour se plaindre de la situation. Les avocats des groupes des droits de l’homme, à savoir le Comité public contre la torture en Israël (PCATI), Addameer et Défense internationale des enfants – Palestine (DCI-Palestine) ont recueillis plusieurs témoignages d’enfants qui révèlent avoir subi des abus physiques et des privations de toutes sortes.
Traumatisés, ces enfants ne sont pas autorisés à voir leurs parents ni aucun adulte palestinien, les abus dont ils sont victimes laisseront des séquelles à vie.
Hormis les enfants blessés et arrêtés sans possibilité de se faire soigner, le décompte macabre des tués par les israéliens se poursuit inlassablement avec une régularité de métronome et vise en particulier les mineurs d’âge.
Plusieurs dizaines de corps ont été soustraits aux familles, les autorités israéliennes se refusant à toutes autopsies ou enquêtes indépendantes.
Afin de se donner tous les moyens de répression, la Knesset, le parlement israélien a d’ores et déjà donné son approbation sur un projet de loi permettant l’emprisonnement d’enfants dès l’âge de 12 ans s’ils sont soupçonnés de terrorisme, elle a de plus voté une loi autorisant des peines de 4 à 10 années de prison pour les lanceurs de pierres tout en augmentant les amendes aux familles qui pourront s’élever à 2300 €, alors que ces familles ont à peine de quoi manger.
Les autorités israéliennes n’ont cependant pas attendu les autorisations du parlement pour violer tous les fondements des droits de l’homme.
L’impunité de l’état hébreu et le manque de réactivité de la communauté internationale face à ce génocide est à l’origine de ces perpétuelles flambées de violence à l’encontre de la population palestinienne. Une complicité qui donne à chaque pays une part de responsabilité dans la mort de ces enfants.