Chaque jour nous apporte son lot de haine et de racisme. Le prétexte des attentats ne pourra indéfiniment justifier les exactions à l’encontre des musulmans, car bien avant les attaques de janvier et de novembre 2015, les actes islamophobes allaient déjà bon train.
Mais force est de reconnaître que depuis ces dates fatidiques le phénomène n’a cessé de prendre de l’ampleur, à croire que certains n’attendaient que ça pour libérer leurs plus bas instincts.
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Un nouvel acte contre une musulmane a été perpétré aux alentours de midi le samedi 12 décembre à la station de métro Roseraie à Toulouse. La jeune femme voilée a été agressée par une femme d’une cinquantaine d’année qui lui aurait craché dessus en la traitant de « terroriste » avant de lui décocher « un coup de pied en bas du dos », témoigne la jeune étudiante de 22 ans à La Dépêche du Midi.
Les faits divers avec pour victimes des musulmans se multiplient à une vitesse infernale, avec une préférence pour les femmes voilées qui sont les premières cibles des islamophobes. Comme il se doit, la jeune musulmane a été portée plainte auprès des autorités compétentes, rapporte le site Actu côté Toulouse.
Au lendemain des attentats, la France s’est réveillée sonnée et frustrée et cette frustration s’est concrétisée par une rage dirigée contre la communauté musulmane en prenant tous les prétextes pour la culpabiliser en faisant planer une suspicion permanente sur chaque musulman. Même le gouvernement s’y est mis, gérant les perquisitions de main de maître, accusant, stigmatisant, discriminant en toute quiétude. Une barbe trop longue ?
Une barbe trop vite rasée ? Une fréquentation trop assidue de la mosquée ? Un enfant absent de l’école un vendredi ? Rien n’est laissé au hasard, tous sont soupçonnés de mentir, de fomenter quelque chose, le musulman ne peut pas être un être innocent !
Si la situation n’était à ce point angoissante, elle pourrait presque en paraître risible.
