« C’est parce que la France ne perçoit pas ces populations françaises d’origines étrangères comme une richesse mais comme une plaie et un problème au cœur de son identité que la France a peur ».
Une vérité qui a poussé Rachid Nekkaz homme d’affaires et militant politique algérien à renoncer en 2014 à sa nationalité française. Il a fait une demande officielle auprès de François Hollande pour obtenir la déchéance de sa nationalité française afin de reprendre la nationalité algérienne, celle de ses parents et de sa patrie de cœur.
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Rachid Nekkaz ne mâche pas ses mots, lorsqu’il a quelque chose à dire, il le clame haut et fort sans en craindre les retombées. L’homme d’affaires qui a fait fortune grâce à internet et à l’immobilier, n’hésite pas à donner de sa personne. Il dénonce notamment la situation épouvantable vécue par les Ouïghours en organisant une manifestation en novembre 2009 devant l’ambassade de Chine à Paris.
En 2010 il fonde l’association «Touche pas à ma constitution» qui paie les amendes à la place des femmes portant un niqab suite à la pénalisation du port du voile intégral dans la rue.
Suite aux derniers événements et à la vague islamophobe qui en a découlé, Rachid Nekkaz réagit vivement aux mesures en cascade imposées par le gouvernement français dont notamment la déchéance de nationalité. Si l’homme d’affaires a décidé volontairement de se défaire de sa nationalité française, il tient toutefois à rappeler à la France que le responsable de la dérive de ces jeunes transformés en monstres n’est certainement pas leur pays d’origine.
Suite à la visite à Alger de la ministre française de la justice en décembre 2015, M. Nekkaz a exhorté l’Algérie à rester ferme sur ses principes et « de retirer la nationalité algérienne aux djihadistes bi-nationaux nés en France » au nom du principe de réciprocité. Pour lui la France devra assumer seule les conséquences de ses actes pour les enfants qu’elle a éduqués au nom des valeurs républicaines.