L’arrivée de la troupe israélienne Batsheva Dance Company à l’Opéra Garnier, venue se produire jusqu’au 9 janvier à Paris a attisé la colère des partisans d’une Palestine Libre. La troupe de danseurs qui ne compte aucun arabe depuis les années ’60 est présentée par l’état hébreu comme son « meilleur ambassadeur à l’étranger ».
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A ce titre il était important de dénoncer la prestation des danseurs israéliens qui constitue un des supports de propagande de la politique meurtrière israélienne dont l’objectif est de redorer l’image bien écornée de son pays. Dans ce contexte, l’association CAPJO-Europalestine a organisé une manifestation devant l’Opéra Garnier et accuse les instigateurs de l’événement de complicité avec les « sionistes colonisateurs ».
L’inconscience ou le “je-m’en-foutisme” voire l’approbation des programmateurs face à la détresse d’un peuple est un encouragement à la poursuite de la ségrégation israélienne dont est victime la population palestinienne.
Promouvoir des spectacles de cette envergure dans l’espoir de faire oublier les crimes perpétrés contre les Palestiniens et ainsi donner une image édulcorée de l’état sioniste, voilà l’objectif d’Israël. Mais c’est sans compter sur les actions des associations pro-palestiniennes qui n’ont de cesse de combattre l’injustice et les exactions israéliennes.
