Au-delà des bombardements et des exactions commises contre la population, les syriens qui n’ont pas fuit vivent dans la précarité la plus totale. Des hommes, des femmes et surtout des enfants de tout âge meurent de faim. Plus de nourriture car plus d’infrastructures, plus de travail, plus de quotidien, une vie partagée entre l’envie de survivre envers et contre tout et l’angoisse de passer plusieurs jours sans manger.
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Des images terrifiantes diffusées par AJ+ nous montrent le quotidien de ces syriens plus morts que vivants de la ville de Madaya près de la frontière libanaise. Comme ce jeune garçon qui n’a pas mangé depuis sept jours «I swear !» dit-il, «je le jure !» et ce bébé que sa mère, faute de lait, nourrit au biberon remplit d’eau et du sel tandis que d’autres syriens s’alimentent d’herbe et d’insectes.
Les gens meurent autant de malnutrition que de bombes, les aides humanitaires n’arrivent pas, une catastrophe humanitaire à l’échelle des 40.000 habitants de la ville assiégée depuis six mois.
Après des mois de famine, le régime syrien vient d’autoriser l’ONU à livrer des vivres et des médicaments à Madaya ainsi que dans les villages de Foua et Kefraya dans le nord du pays.
Plusieurs personnes sont déjà mortes de faim et l’hiver qui arrive ne risque pas d’arranger les choses, la population garde néanmoins l’espoir de recevoir rapidement l’aide humanitaire.
Le Prophète (Sallallahu ‘Alayhi wa Salam) a dit : «« Celui qui s’efforce à supporter patiemment (le malheur), Allah le dotera de patience. Nul ne reçoit plus ample bonheur que la patience » (Rapporté par Boukhari et Mouslim)