Les actes de vandalisme à l’encontre des mosquées n’ont pas vraiment cessé et auraient même tendance à augmenter. Les inscriptions racistes ou les têtes et boyaux de porcs jetés devant la porte du lieu de culte se sont généralisés dans toute la France.
Chaque jour nous amène son lot d’actes islamophobes accueillis par les molles indignations de la classe dirigeante et présentés par la presse comme de simples faits divers.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Dans la nuit du jeudi au vendredi, c’était au tour de la mosquée de Perpignan d’être la cible de lâches racistes qui préfèrent en général attaquer de nuit. Une tête et des pattes de sanglier ont été jetées par-dessus le mur de l’enceinte de la grande mosquée située quartier du Haut Vernet. Aux alentours de 9h du matin, Salim Ben Cheik, président du collectif des musulmans des Pyrénées-Orientales découvre les actes de vandalisme islamophobe, des croix celtiques et une croix gammée ont été peintes avec le slogan « Dehors ! » sur le mur d’entrée de la mosquée.
Consterné par ce geste odieusement ridicule, il a déclaré « Nous sommes consternés car à la mosquée de Perpignan depuis sa construction, nous prônons la paix, le vivre ensemble, la tolérance, nous avons toujours condamné les actes dont a été victime la France. Ce sont des actes d’une lâcheté manifeste, proférés par des protagonistes imbéciles. C’est lâche, c’est lâche ! ». Propos rapportés par France Bleu.

A-407.jpg

Une fois n’est pas coutume et l’événement est assez rare que pour le souligner, la préfète Josiane Chevalier a tenu à se rendre sur place après la prière du vendredi accompagnée du maire de Perpignan Jean-Marc Pujol et de Ségolène Neuville, conseillère générale des Pyrénées-Orientales et secrétaire d’Etat. Car faut-il le rappeler, les occasions sont rares de voir nos dirigeants concernés par les actes islamophobes.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur s’est indigné de cette profanation tout en assurant la communauté musulmane de Perpignan de son soutien. Il a demandé au préfet des Pyrénées-Orientales de saisir la justice.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici