L’Etat d’urgence, véritable figure d’abus de pouvoir à l’encontre des musulmans, est une dérive manifeste nuisant dangereusement à nos libertés individuelles. Il faut le dire, les musulmans français, citoyens de seconde zone, sont mis à l’écart, pointés du doigt, humiliés et voient leur intégrité bafouée.
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Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : les événements du 13 novembre venus assombrir Paris, ville lumière, ont également obscurci les esprits des plus faibles, ceux dont un simple mot en arabe pourrait causer un véritable vent de panique.
Prenons le cas de Mohamed, artiste marocain et musulman, installé en France depuis de nombreuses années. Sa maman, âgée de 74 ans, fait une rupture d’anévrisme. Dans le coma, elle est prise en charge au centre hospitalier Sainte-Anne, nous apprend le site du NouvelObs.
Depuis le premier jour, Mohamed est aux petits soins avec sa mère, et s’assure qu’elle ne manque de rien. Il interpelle souvent les personnels afin de s’informer sur les traitements qui semblent tarder à se mettre en place.
Afin d’accélérer la guérison, Mohamed se met à prier pour elle, pour qu’elle revienne à lui. Il se rend vite compte que la psalmodie du Coran la soulage. À l’issue de deux mois de coma, elle reprend connaissance.
Aujourd’hui, elle reconnaît les siens et arrive à parler.
Toutefois, cette pratique n’a pas été du goût de tout le monde dans le service et pour cause, quelques jours avant Noël 2015, Mohamed apprend qu’il n’est plus le bienvenu dans l’établissement. Ses visites sont limitées à deux heures par jour.
Le 20 octobre 2015, il découvre un mail qui tombe comme un véritable coup de massue :
« Je pense qu’il faut intervenir de façon urgente et interdire l’accès à l’hôpital à cet individu. D’ailleurs, je l’ai vu dimanche soir prier à haute voix dans la chambre de sa mère à 21 h !!!!! Pas de laisser aller avec les terroristes qui qu’ils soient ! Courage pour l’équipe. »
Depuis, Momo Roots essaye de faire transférer sa maman dans un autre hôpital, en vain.
L’injustice est de taille. Les répressions à l’encontre de la communauté vont bon train en France, pays des droits de l’homme ?