Moussa Ibn Yacoub a payé cher sa générosité et son humanité. Incarcéré depuis plus d’un mois, il ne connait toujours pas les réels motifs qui l’ont conduit derrière les barreaux de sa geôle birmane.
La seule mission pour laquelle il s’est engagé lors du voyage humanitaire est de subvenir aux besoins des Rohingyas qui vivent un véritable calvaire dans leur propre pays.
Puemo Tchantchuing de son vrai nom est plus connu sous le nom de Moussa Ibn Yacoup depuis sa conversion à l’Islam.
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Œuvrant pour l’association BarakaCity, il fait partie de toutes les missions et celle-ci lui tenait particulièrement à cœur tant la détresse de ce peuple persécuté est grande.
Arrêté au Bangladesh le 22 décembre dernier, il lui a notamment été reproché de ne pas avoir déclaré les motifs de sa venue et d’avoir substitué son nom de musulman à son vrai patronyme. Un chef d’accusation bien maigre pour ne pas dire inexistant qui ne justifie certainement pas sa détention.
Un élan de solidarité s’est organisé après son arrestation, une campagne #FreeMoussa dont le succès est retentissant a été lancée sur le Web par l’association. Le 24 janvier plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à la mairie de Montreuil en Seine-Saint-Denis dont est originaire Moussa.
Tous ses proches et ses amis étaient présents autour du maire Patrick Bessac pour l’inauguration du portrait de Moussa affiché sur le fronton de la mairie. Un hommage lui a été rendu pour saluer « un homme qui paie de sa liberté son engagement humanitaire ». Et dénoncer « un dossier qui, de l’avis de tous, est vide ».
Le 11 janvier dernier la soudaine libération de Moussa est vécue comme un coup de théâtre, malheureusement une joie qui sera de courte durée, la décision sera en effet cassée deux jours plus tard. Pour le moment le jeune homme est toujours incarcéré et attend de comparaître lors d’une nouvelle audience prévue le 27 janvier prochain.