Moussa Ibn Yacoub membre de l’ONG Baraka City est malheureusement toujours emprisonné pour avoir porté son soutien aux Rohingyas, la minorité musulmane considérée comme illégale et persécutée par les autorités birmanes.
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Le français croupi depuis le 22 décembre dans les prisons du pays pour, selon la version officielle « utilisation de fausse identité » et notamment « activités suspectes », un délit puni de « dix ans d’emprisonnement » alors qu’ « Il venait de visiter des écoles et des orphelinats et a été arrêté à un check point alors qu’il se dirigeait vers le sud du pays, où se trouvent les camps de Rohingyas.
Il est détenu dans des conditions catastrophiques, dans des cellules où s’entassent plus de 40 prisonniers. » a déclaré l’un des avocats de l’organisation Me Samim Bolaky.
Molovi Abdusalam, traducteur et interprète de Moussa a, comme ce dernier, fait l’objet d’une arrestation arbitraire avant d’être libéré, suscitant moins d’intérêt il n’aurait joué qu’un rôle secondaire dans l’aide apportée aux Rohingyas.
Une injustice manifeste de la part du gouvernement birman qui a décidé de faire de cette affaire un exemple mettant en garde les futurs bénévoles qui manifesteraient l’envie de venir alléger la souffrance des Rohingya.
L’avocat de l’association Maître Samim Bolaky se sent bien démuni et peine à aider concrètement Moussa. Bien que théoriquement soutenu par l’ambassade de France sur place, « la protection consulaire habituelle » apportée à Moussa est bien insuffisante.
"Mieux vaut vivre enchaîné près de ceux que l’on aime, que libre près des jardins de celui que l’on haît"Moussa n’est…
Posté par Samim Bolaky sur mercredi 27 janvier 2016
L’injustice dont est victime Moussa, un musulman venu simplement soutenir d’autres musulmans, est incompréhensible. Les avocats de l’association Samim Bolaky et Karim Achoui, touchés par cette triste histoire, ont confié leurs sentiments sur Facebook.