Le Hamas accepte la résolution de cessez-le-feu de l’ONU, déclare un responsable.

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L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, vote lors d'un vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution rédigée par les États-Unis soutenant une proposition décrite par le président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu entre Israël et les militants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza, au siège de l'ONU à New York, États-Unis, le 10 juin 2024.

Le Hamas accepte une résolution de cessez-le-feu du Conseil de sécurité de l’ONU et est prêt à négocier les détails, a déclaré aujourd’hui Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, à Reuters, ajoutant qu’il incombe à Washington de s’assurer qu’Israël s’y conforme.

« Le Hamas accepte la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le cessez-le-feu, le retrait des troupes israéliennes et l’échange de prisonniers de guerre contre des détenus détenus par Israël », a-t-il déclaré.

« L’administration américaine fait face à un véritable test pour tenir ses engagements en contraignant l’occupation à mettre fin immédiatement à la guerre conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré Sami Abu Zuhri.

Cela intervient après que 14 des 15 membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur d’une résolution rédigée par les États-Unis. La Russie s’est abstenue.

La résolution stipule qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu. Tel-Aviv n’a pas respecté les résolutions de cessez-le-feu précédentes de l’ONU, y compris la plus récente en mars, et n’a pas non plus respecté la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) d’arrêter ses actions génocidaires à Gaza et de « cesser immédiatement » ses opérations dans la ville la plus méridionale de la bande de Gaza, Rafah.

L’annonce du président américain Joe Biden le 31 mai d’une nouvelle proposition de cessez-le-feu stipulait qu’elle commencerait par un cessez-le-feu initial de six mois avec la libération des prisonniers de guerre en échange de prisonniers palestiniens, le retrait des forces d’occupation israéliennes des zones peuplées de Gaza et le retour des civils palestiniens dans toutes les zones du territoire.

La première phase exige également la distribution sécurisée d’une aide humanitaire « à grande échelle dans toute la bande de Gaza », ce qui, selon Joe Biden, permettrait l’entrée de 600 camions d’aide à Gaza chaque jour.

La deuxième phase nécessiterait un accord entre Israël et le Hamas pour mettre fin définitivement aux « hostilités, en échange de la libération de tous les autres otages encore à Gaza, et du retrait complet des forces israéliennes de Gaza ».

La troisième phase lancerait « un plan de reconstruction majeur pluriannuel pour Gaza et le retour des dépouilles de tout otage décédé encore à Gaza à leurs familles ».

L’offensive militaire israélienne a tué plus de 36 700 Palestiniens et blessé plus de 83 000 autres, selon le ministère de la Santé de Gaza. Elle a également détruit environ 80 % des bâtiments de Gaza et déplacé deux millions des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza, selon l’ONU.

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