Dimanche, le Premier ministre britannique Keir Starmer a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu « clair et urgent » à Gaza, l’enclave palestinienne où Israël a tué plus de 38 000 Palestiniens en neuf mois et l’a réduite en ruines, rapporte l’agence Anadolu.
Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Keir Starmer « a réitéré ses condoléances pour la tragique perte de vies suite aux attaques d’octobre », a déclaré son bureau dans un communiqué.
« Il a ensuite exposé la nécessité claire et urgente d’un cessez-le-feu, du retour des otages et d’une augmentation immédiate du volume de l’aide humanitaire atteignant les civils », a-t-il ajouté.
Keir Starmer a remercié Netanyahu pour ses félicitations et a déclaré qu’il attendait avec impatience de « renforcer davantage les relations étroites » entre les deux pays.
Il a ajouté « qu’il était également important de garantir les conditions à long terme pour une solution à deux États, y compris en veillant à ce que l’Autorité palestinienne ait les moyens financiers pour fonctionner efficacement », selon le communiqué.
Keir Starmer s’est également entretenu avec le président palestinien Mahmoud Abbas, selon un communiqué séparé.
« Le Premier ministre a informé le président Abbas de ses priorités immédiates, notamment obtenir un cessez-le-feu, le retour des otages, une augmentation et une accélération de l’aide humanitaire, ainsi qu’un soutien financier à l’Autorité palestinienne », indique le communiqué.
« Discutant de l’importance de la réforme et de garantir la légitimité internationale pour la Palestine, le Premier ministre a déclaré que sa politique de longue date sur la reconnaissance pour contribuer à un processus de paix n’avait pas changé, et que c’était le droit indéniable des Palestiniens », ajoute le compte rendu.
Israël bombarde la bande de Gaza depuis une attaque transfrontalière par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a tué environ 1 200 personnes et pris environ 250 otages.
Outre les victimes, la campagne militaire a transformé une grande partie de l’enclave de 2,3 millions de personnes en ruines, laissant la plupart des civils sans abri et à risque de famine. Les efforts pour un cessez-le-feu permanent après une brève trêve en novembre n’ont pas porté leurs fruits.