Des militants juifs anti-guerre organisent un sit-in à la Bourse de New York, appelant à un embargo sur les armes à destination d’Israël.

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Des manifestants juifs américains pro-palestiniens se sont rassemblés devant le siège de l'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), groupe de lobbying pro-israélien, ainsi que devant les bureaux des sénateurs Chuck Schumer et Kirsten Gillibrand, qui acceptent des dons de ce groupe, le 22 février 2024, à New York, aux États-Unis.

Un groupe de manifestants pro-palestiniens, dirigé par Jewish Voice for Peace (JVP), a organisé un sit-in devant la Bourse de New York (NYSE) lundi matin, appelant à un embargo sur les armes à destination d’Israël au milieu de son offensive en cours à Gaza, qui a fait plus de 42 000 morts depuis octobre dernier, rapporte l’agence Anadolu.

« Gaza brûle, Wall Street explose ! Embargo sur les armes maintenant ! », scandaient les manifestants dans une vidéo publiée sur X.

La manifestation a commencé juste avant l’ouverture du marché boursier à 9h30 dans le quartier financier de Manhattan, a rapporté NBC News, citant un porte-parole de la police de New York (NYPD).

Plusieurs arrestations ont eu lieu, bien que le nombre exact n’ait pas été immédiatement disponible, a-t-on ajouté.

« Alors que Gaza est bombardée, Wall Street prospère. Les prix des actions des fabricants d’armes ont explosé cette année. L’économie de guerre des États-Unis profite du génocide. Les 50+ membres du Congrès qui investissent dans des entreprises d’armement s’enrichissent chaque jour », a ajouté le groupe.

Le groupe a souligné que les États-Unis ne « fournissent pas d’armes » à Israël pour protéger le peuple juif, mais plutôt pour « leurs propres profits et le contrôle de la région ».

Israël a poursuivi une offensive brutale à Gaza après une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas le 7 octobre dernier, qui a tué près de 1 200 personnes, selon des chiffres israéliens.

Cependant, depuis, il a été révélé par Haaretz que des hélicoptères et des chars de l’armée israélienne avaient en fait tué de nombreux des 1 139 soldats et civils que l’on prétendait avoir été tués par la Résistance palestinienne.

Près de 42 300 personnes ont été tuées depuis, principalement des femmes et des enfants, et plus de 98 600 blessées, selon les autorités sanitaires de Gaza. Des rapports indiquent que des milliers de personnes pourraient encore être piégées sous les décombres, tandis que des infrastructures civiles, y compris des hôpitaux et des écoles, ont été ciblées et détruites alors que des personnes cherchaient refuge.

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