La Russie a averti Israël de ne pas lancer de frappes sur les installations nucléaires iraniennes, a rapporté hier l’agence de presse TASS, citant le ministère russe des Affaires étrangères.
Cet avertissement intervient alors que Moscou réitère l’importance d’échanger des points de vue avec l’Iran sur la situation actuelle au Moyen-Orient, dans un contexte de tensions croissantes.
Pendant ce temps, le commandant des Gardiens de la révolution iraniens, Hossein Salami, a mis en garde Israël contre toute représaille à la frappe de missile lancée par l’Iran sur Israël le 1er octobre, alors qu’Israël intensifie son agression contre le Liban et poursuit sa guerre contre Gaza.
Hossein Salami a déclaré dans un discours télévisé : « Si vous commettez une agression contre un site quelconque, nous frapperons douloureusement un site similaire chez vous. » Il a ajouté que l’Iran est capable de percer les défenses israéliennes, alors que les craintes d’un conflit plus large au Moyen-Orient augmentent, Israël préparant sa réponse à l’attaque de missile iranienne.
Mercredi, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a discuté avec son homologue israélien, Yoav Gallant, des stratégies visant à prévenir un conflit plus large au Moyen-Orient, en se concentrant sur les opérations israéliennes au Liban et à Gaza. Parallèlement, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, est arrivé au Caire pour des discussions avec des responsables égyptiens dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient.
Dans un contexte de tensions croissantes, l’Union européenne a tenu son premier sommet avec les États du Golfe, publiant une déclaration appelant au calme et soulignant « l’importance d’un engagement diplomatique avec l’Iran… pour réduire les tensions dans la région ».
Cependant, Israël maintient son attitude agressive envers le Liban, même après l’assassinat de dirigeants clés du Hezbollah et du Hamas et plusieurs appels au cessez-le-feu. Il a promis de riposter contre l’Iran suite à l’attaque de missile du 1er octobre, qui faisait suite à la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, tué par Israël alors qu’il se trouvait à Téhéran en visite officielle.