L’Iran serait prêt à négocier avec la France sur un cessez-le-feu au Liban

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Le journal français, Le Figaro, a cité le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, disant dans une interview que Téhéran serait prêt à engager des négociations concrètes avec Paris sur les mesures de mise en œuvre de la Résolution 1701.

Mohammad Baqer Qalibaf a laissé entendre lors d’une interview avec *Le Figaro* jeudi que Téhéran pourrait être ouvert à des négociations avec Paris sur l’application de la Résolution 1701 de l’ONU, qui stipule que seul l’armée libanaise peut être déployée dans le sud du Liban.

Selon le quotidien français, Mohammad Baqer Qalibaf a exprimé son souhait d’un cessez-le-feu au sud du Liban dans les plus brefs délais. Pour y parvenir, le président du Parlement a suggéré que l’Iran serait disposé à engager des négociations concrètes sur l’application de la Résolution 1701, avec la France agissant comme médiateur entre le Hezbollah et le régime israélien.

La Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée en août 2006, vise à mettre fin aux hostilités entre le régime israélien et le Hezbollah au Liban, à renforcer la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et à appeler au désarmement des groupes armés en dehors des forces de l’État libanais.

Mohammad Baqer Qalibaf a également défendu les frappes de missiles balistiques de l’Iran sur des cibles israéliennes le 1er octobre, a rapporté *L’Orient Today*.

Le 1er octobre, l’Iran a réagi à l’assassinat par Israël du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, du secrétaire général du Hezbollah, Seyed Hassan Nasrallah, et du général des Gardiens de la Révolution, Abbas Nilforoushan, en lançant jusqu’à 200 missiles balistiques vers les bases militaires et de renseignement du régime sioniste sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés.

« L’histoire nous a appris que le régime sioniste ne comprend que le langage de la force. Il a attaqué notre mission diplomatique en Syrie, martyrisant plusieurs hauts responsables iraniens. Malgré notre réponse du 13 avril 2024, il a persisté en assassinant Ismail Haniyeh à Téhéran lors d’une cérémonie officielle. Si nous ne ripostions pas, le régime sioniste continuerait à nous attaquer ! », a souligné Mohammad Baqer Qalibaf.

Avant de se rendre à Genève, où il a donné l’interview à *Le Figaro*, Mohammad Baqer Qalibaf a visité Beyrouth samedi dernier, pilotant personnellement l’avion qui a atterri à l’aéroport de Beyrouth. Il a rencontré plusieurs responsables libanais, dont le Premier ministre sortant Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri.

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