Le drapeau palestinien flotte sur un pont emblématique au Brésil dans un acte majeur de solidarité

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Des activistes déploient le drapeau palestinien sur le pont Hercílio Luz à Florianópolis, au Brésil, en décembre 2024.

Le drapeau palestinien a été récemment affiché sur le pont Hercílio Luz à Florianópolis, dans l’État de Santa Catarina, au Brésil. Ce pont emblématique, véritable monument historique, est un symbole de connexion et d’unité. Il a été choisi spécifiquement pour un acte majeur de solidarité internationale envers le peuple palestinien, un geste qui a profondément résonné auprès des défenseurs des droits humains, de la compréhension culturelle et de la justice.

Le pont Hercílio Luz, le plus grand pont suspendu du Brésil, est depuis longtemps un symbole de connexion entre Florianópolis et le continent. Son imposante structure incarne l’unité, la résilience et la capacité à surmonter les divisions, des qualités qui s’alignent étroitement avec la lutte mondiale pour la justice et l’égalité, notamment en Palestine occupée.

En arborant le drapeau palestinien sur ce monument historique, les habitants de Santa Catarina ont envoyé un message fort de soutien au peuple palestinien et à ses aspirations à la liberté, à la dignité et à l’autodétermination. Cet acte a mis en lumière le rôle du pont, non seulement en tant que lien physique, mais aussi comme plateforme de promotion de valeurs partagées de solidarité et de paix.

L’affichage du drapeau sur cette importante attraction touristique a été organisé par la Frente Palestina Livre de Santa Catarina (Front pour une Palestine Libre de Santa Catarina), en collaboration avec le SINTESPE-SC (Syndicat des Travailleurs de la Fonction Publique de Santa Catarina) et soutenu par le SINTUFSC (Syndicat des Travailleurs de l’Université Fédérale de Santa Catarina), le mouvement étudiant Maruí, ainsi que le Movimento Bem Viver.

La Frente Palestina Livre est un collectif d’activistes indépendants issus de diverses organisations et groupes, unis par leur solidarité avec le peuple palestinien. Leur objectif est de sensibiliser à l’oppression continue en Palestine et de démontrer, tant aux habitants de la ville qu’au peuple palestinien, que la lutte pour la libération de la Palestine trouve un écho à l’échelle mondiale.

« Le pont Hercílio Luz est considéré comme la carte postale de la ville de Florianópolis », a expliqué Mansour Salum Husein, activiste brésilien et secrétaire du Front pour une Palestine Libre de Santa Catarina. « Situé près du centre-ville, c’est une zone à forte circulation, tant pour les voitures que pour les piétons, ce qui en fait un endroit idéal pour attirer l’attention de la population. »

En réalisant ce type d’activité, a-t-il ajouté, les activistes au Brésil estiment qu’il est possible de donner de la visibilité à la crise humanitaire dans la bande de Gaza. « Nous nous efforçons d’humaniser le peuple palestinien en mettant en avant son côté culturel et civique, au-delà des souffrances largement rapportées par les médias. De cette manière, nous contribuons à briser les stéréotypes qui décrivent le peuple palestinien soit comme des « victimes de génocide », soit comme des « partisans de groupes extrémistes ou terroristes ». »

Mansour Salum Husein est le petit-fils de réfugiés palestiniens. « En tant que tel, je ressens un engagement permanent et à vie envers la cause palestinienne, et ni le sectarisme, ni les préjugés, ni les persécutions politiques ou sionistes ne nous empêcheront de nous engager dans la lutte pour la justice. »

 

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En arborant le drapeau palestinien sur un monument aussi emblématique, a ajouté Mansour Salum Husein, les activistes attirent l’attention sur le riche patrimoine du peuple palestinien et reconnaissent son droit à préserver son identité face à l’adversité. Florianópolis a ainsi offert une plateforme pour reconnaître et célébrer la culture et l’histoire palestiniennes, tout en envoyant un message clair d’alignement avec le mouvement mondial plaidant pour les droits du peuple palestinien.

« Cela reflète la prise de conscience et les préoccupations croissantes au sein des communautés du monde entier concernant les luttes en Palestine, notamment les défis liés à l’occupation et au déplacement », a déclaré Mansour Salum Husein. « Santa Catarina, par exemple, a souvent été à l’avant-garde des mouvements humanitaires et pour la justice sociale. La décision de hisser le drapeau palestinien sur le pont Hercílio Luz est en phase avec les valeurs d’inclusivité et de conscience globale de l’État. Cela reflète l’engagement de la région à se solidariser avec les opprimés et à plaider pour des résolutions pacifiques aux conflits dans le monde. »

Le Brésil compte de nombreux collectifs palestiniens et pro-palestiniens, souvent dirigés par des membres de la diaspora palestinienne. Les mouvements sociaux, les associations étudiantes, les syndicats, les partis progressistes et les collectifs indépendants du pays ont été à l’avant-garde des efforts pour rompre les liens diplomatiques, militaires, académiques et économiques avec l’entité sioniste.

« Des actions comme celle-ci peuvent inspirer les individus et les organisations à prendre position sur des enjeux mondiaux urgents, mettant en lumière le pouvoir de l’action collective », a ajouté Mansour Salum Husein. « Et il y aura encore beaucoup d’autres activités à l’avenir », a-t-il promis. « Nous prévoyons d’organiser d’autres événements de levée de drapeaux sur d’autres sites touristiques de Florianópolis, ainsi que des manifestations supplémentaires. »

Par ailleurs, des projets sont en cours pour établir un Centre Culturel Arabo-Palestinien, ainsi qu’un Comité Permanent de Solidarité avec le Peuple Palestinien à l’Université Fédérale de Santa Catarina (UFSC). Un Centre d’Études du Monde Arabe a déjà été fondé au sein de cette université.

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