La médiation menée par l’Égypte permet la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza

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Un véhicule de l’ONU traverse un poste de contrôle tenu par les forces de sécurité égyptiennes et américaines sur la route Salah al-Din, à al-Mughraqa, dans le centre de la bande de Gaza, le 10 février 2025, pendant l’actuel accord de cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas.

Les efforts pour faire appliquer l’accord de cessez-le-feu à Gaza progressent, Hamas ayant confirmé son engagement envers l’accord, y compris l’échange de prisonniers prévu.

Le groupe a déclaré avoir mené des discussions avec les médiateurs pour garantir la mise en œuvre de l’accord, en particulier face aux violations présumées d’Israël.

Une délégation du Hamas a rencontré le chef du renseignement égyptien au Caire et a eu des discussions téléphoniques avec le Premier ministre qatari, se concentrant sur des questions cruciales telles que l’accès au logement d’urgence et l’entrée de maisons mobiles pour les Palestiniens déplacés.

Les médiateurs ont réaffirmé l’engagement des parties à respecter toutes les clauses de l’accord, y compris les dispositions humanitaires. Aujourd’hui, des camions chargés d’unités de logement mobiles et d’équipements de déblaiement des décombres ont été aperçus en attente d’entrée à Gaza via le poste-frontière de Rafah.

Israël a également signalé son adhésion à l’accord, la chaîne 12 citant des sources officielles confirmant son engagement après des signes de conformité de la part du Hamas.

Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convoqué une réunion de sécurité au commandement sud pour évaluer la situation.

Cependant, le Hamas avait précédemment annoncé une suspension temporaire de la libération des prisonniers israéliens prévue pour samedi, invoquant des violations israéliennes des termes du cessez-le-feu, en particulier concernant l’annexe humanitaire.

En réponse, le président américain Donald Trump a lancé un avertissement sévère, menaçant de lourdes conséquences si les prisonniers n’étaient pas libérés. Benjamin Netanyahu a repris cette position, menaçant une possible reprise des opérations militaires, ce qui soulève des inquiétudes quant à la stabilité du cessez-le-feu.

Alors que les médiateurs restent optimistes quant à la pérennité de la première phase de l’accord, l’incertitude plane sur la deuxième phase en raison des réticences israéliennes.

Des rapports suggèrent qu’Israël pourrait s’aligner sur la proposition de Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens de Gaza, une mesure largement condamnée par la communauté internationale.

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