Jeudi 31 mars , les voyageurs du vol Paris- Béjaïa de la compagnie Aigle Azur, ont vécu un vrai cauchemar.
Du décollage et durant une une grande partie du voyage dans le ciel, le vol s’est bien passé. Mais, une fois arrivé tout près de l’aéroport de Soummam-Abane Ramdane, au moment de l’atterrissage, les voyageurs ont vécu une dizaine de minutes de calvaire.
En effet, de grosses turbulences ont inquiété un grand nombre des voyageurs ainsi que le personnel naviguant.
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« Les turbulences ont commencé 15 minutes avant l’atterrissage », raconte un témoin. C’était des turbulences « très puissantes », tout en ajoutant ce commentaire effroyable: « l’avion n’arrivait pas à se stabiliser et a un moment on a eu l’impression, effrayante, qu’il était sur le point de décrocher. »
Le calvaire était mêlé d’hurlements, crises de panique accentuées par le moment où le personnel navigant apeuré regagna leurs places assises.
Le témoin de cet enfer témoigne également de scènes extrêmes:
« Les passagers, dont des familles avec des enfants, ont été pris de panique, ils hurlaient de peur. Beaucoup ont fait la chahada (profession de foi) en croyant que l’heure était arrivée. »
Après l’atterrissage, les voyageurs demandèrent des explications au personnel naviguant qui refusa d’en donner. Alors qu’ils souhaitaient comprendre le problème vécu, le témoin rapporte que « plusieurs passagers, indignés, ont refusé de quitter l’avion et se sont rassemblés devant le cockpit en exigeant de parler au commandant de bord. En vain, le commandant de bord est resté enfermé dans sa cabine. »
De plus, il n’y avait aucune cellule médicale pour accompagner les passagers très choqués ni aucun transfert vers l’hôpital pour les personnes ayant une santé très fragile.
Ce vol Paris-Béjaïa restera pour les protagonistes, gravé dans les mémoires.