Lors de l’émission “Un soir à la Tour Eiffel” d’Alessandra Sublet en février 2015, Gérard Filoche l’ex militant communiste a dénoncé avec véhémence la fraude fiscale qu’il estime deux fois supérieure à la dette de tous les pays de la zone euro.
Dans un discours enflammé l’ancien inspecteur du travail explique que la crise économique dans laquelle est plongée la France pourrait en un rien de temps être épurée sans avoir à dégager des budgets colossaux en dépouillant la sécurité sociale ou encore les collectivités territoriales etc… Il suffit « juste de reprendre l’argent aux voleurs ! » s’exclame-t-il.
Plus d’une cinquantaine de multinationales françaises ont détourné de l’argent au détriment des services des impôts. De l’argent qui aurait pu pourtant contribuer à améliorer les services de santé ou d’aides sociales etc…
Gérard Filoche se demande ce que les 2700 inspecteurs employés au ministère des finances font de leur temps au lieu de dépister les tricheurs qui ne déclarent pas leurs revenus ? Les Etats-Unis ont imposé aux banques suisses de leur fournir la liste de leurs clients américains sous peine de ne plus pouvoir exercer leurs activités sur le sol américain. Pourquoi la France n’en fait-elle pas autant ?
Au vu du dernier scandale qui vient d’éclater suite à une enquête journalistique coordonnée par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (CIJI) on peut mieux comprendre les réticences de certains hommes politiques.
Cette enquête dévoile la face cachée du monde de la finance offshore et des paradis fiscaux. Plus de 11 millions de fichiers sont détenus par l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans les sociétés offshore, des milliers de chefs d’Etat, des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs, des célébrités ont dissimulé leurs actifs du côté du Panama.
Voilà qui pourrait une bonne fois pour toute mettre fin à la crise mondiale, voire même à la faim dans le monde.