Habitué à être accueilli les bras grands ouverts sur les plateaux de télé, le philosophe acariâtre ne s’est pas rendu compte à quel point était grand le contraste entre la réalité de la rue et celle du monde virtuel représenté par ses apparitions télé.
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Mais le 16 avril dernier, Alain Finkielkraut a bien dû se rendre à l’évidence. Venu assister à l’assemblée générale pour « écouter » et se « faire un avis » sur le mouvement Nuit debout, il a été accueilli au cri de « dégage », « facho », « casse-toi » avec quelques crachats en prime.
Il avait à peine posé le pied Place de la République que l’hostilité de la foule à son égard est montée d’un cran, le philosophe ne devra son salut qu’à la clémence de quelques participants qui vont l’escorter sous les hués jusqu’à la sortie. La scène filmée a été diffusée sur les réseaux sociaux.
On y entend l’Académicien répondre aux insultes par d’autres insultes, en traitant notamment une militante de «connasse». Puis de justifier sa prestation: « Je me fais insulter, je peux répondre aussi, oui ! Je suis quand même un être humain », lâche-t-il.
Bouillonnant de colère, il repart humilié en déclarant plus tard au média en ligne, le Cercle des Volontaires, « J’ai été expulsé d‘une place où doit régner la démocratie et le pluralisme. Donc cette démocratie, c’est du mensonge, cette pluralité, c’est du bobard ».
Ajoutant : « On a voulu purifier la place de la République de ma présence, et donc j‘ai subi cette purification avec mon épouse ».
La réalité est dure à encaisser pour Finkielkraut qui vit en totale déconnection avec les français et cette petite sortie nocturne lui aura certainement remis les idées en place. A force de provocations, celui qui a fait de l’apologie du sionisme sa raison de vivre, ne peut s’en prendre qu’à lui-même.
Il a pris une grande claque après ce bain de foule qui lui a valu les gros titres de la presse mais cette fois-ci à ses dépens.