Christian Estrosi aime extrapoler, comparer et surtout déformer, il est passé maître dans l’art de transformer le vrai pour en faire un amas de mensonges dont il est incapable d’apporter la moindre preuve.
Prenons juste quelques unes des ses sorties mémorables au cours de ces dernières années, notamment en 2010 alors qu’il est ministre de l’Industrie, il lance au micro d’Europe 1 « Français ou voyou, il faut choisir ! ».
Surfant sans complexe sur la vague xénophobe et islamophobe, nul n’est épargné par sa haine viscérale à faire des citoyens français aux origines exotiques, un rebut de la société.
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Jusqu’à vouloir créer un vent de panique dans toutes les chaumières de France, où dans une crise profonde de paranoïa, il déclare en 2015 sur le plateau de France 3:
« La civilisation judéo-chrétienne dont nous sommes les héritiers aujourd’hui est menacée […] L’islamo-fascisme est présent en Irak, en Syrie mais aussi en France, à travers les cinquièmes colonnes et leurs réseaux infiltrés dans nos caves, dans nos garages, dans les lieux clandestins. »
Pourquoi dès lors s’étonner lorsque le maire de Nice s’oppose farouchement à la construction de mosquées dans sa ville ? Son acharnement dans le déni de l’autre se traduit dans sa manière de gérer ses administrés en hésitant pas à créer une scission entre les citoyens français de souche et les autres, c’est-à-dire les musulmans pour lesquels il nourrit que haine et mépris.
Alors que le préfet des Alpes Maritimes a donné son autorisation pour le projet d’édification d’une mosquée à Nice, Estrosi met tout en œuvre pour que cela ne se produise jamais.
Il faut avouer qu’il y met toute son ardeur puisque cela fait des années qu’il s’oppose à toutes constructions d’un lieu de culte musulman.
« Estrosi a proposé au conseil municipal de Nice des mesures fortes pour s’opposer à cette décision , déclare le journal de la municipalité dans un communiqué.
Bien sûr il est loin d’être le seul dans ce cas, que ce soit des mosquées ou des écoles musulmanes, elles ont toutes pour point commun de subir la stigmatisation de certains élus réfractaires à l’idée de se conformer à la loi qui garantie la liberté de manifester son appartenance religieuse. L’Etat, se doit de rendre possible l’exercice et la pratique du culte.
Une obligation que beaucoup d’élus semblent avoir zappé.