Le 17 janvier dernier, la police suédoise avait ouverte une enquête pour incendie volontaire après un feu qui a touché la mosquée de Boras, dans le sud-ouest de la Suède.
Grâce au caméra de surveillance, la police a pu arrêter le coupable, Andréas Persson un Suédois de 31 ans.
Ce 13 avril 2016, le procureur l’inculpa pour incendie de nature islamophobe et criminel.
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Lors de son procès l’incendiaire adopta une stratégie de défense très classique: nier les faits et inventer une histoire invraisemblable. Selon sa version des plus saugrenue, il serait rentrer dans la mosquée pour se réchauffer, puis a voulu inhaler de l’essence pour se droguer. Ensuite, il alluma son briquet à côté d’écoulement d’essence ce qui déclencha un effroyable feu dans toute la mosquée.
Hélas pour lui, les caméras de surveillance révèlent une réalité toute autre. Par ailleurs, le tribunal très clairvoyant rejette cette thèse tirée par les cheveux, en particulier lorsque le procureur met en avant les liens étroits entre le dangereux individu et des groupes d’extrême droite et de la petite délinquance.
Le criminel a été condamné a trois ans ferme alors que le procureur avait requis sept ans d’emprisonnement.
Au regard du terrible désastre l’administration de la mosquée a annoncé sur sa page Facebook : « Il n’est plus possible d’utiliser le local. Toutes les activités sont annulées jusqu’à nouvel ordre ».
Aucune victime n’est à déplorer mais d’énormes travaux très onéreux sont prévus jusqu’à cet été pour redonner vie à la mosquée et permettre aux fidèles de prier dans un lieu décent.
Un nouveau crime visant la communauté musulmane et ses lieux de culte dans un climat islamophobe poussé à l’extrême.
