Nous l’avons dit à maintes reprises, la question du voile n’est qu’un écran de fumée destiné à occulter les vrais problèmes de la France. Profitant des attentats, les politiques et le premier ministre Manuel Valls en tête ont trouvé là le moyen de maintenir les français dans l’ignorance des soucis qui gangrènent la société française mais par la même occasion de leur fournir un coupable idéal.
Si l’on en croit les nombreuses déclarations des uns et des autres, les musulmans seraient le seul problème d’une France meurtrie et les musulmanes voilée n’arrangeraient rien à la situation.
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A défaut d’être hilarant, cet alibi servi à foison est vraiment pathétique. Pour la philosophe Hourya Bentouhami il ne s’agit là que d’une stratégie de diversion destinée à voiler les vrais problèmes, c’est le cas de le dire.
L’importance accordé au voile jusqu’aux plus hautes sphères du gouvernement au point de légiférer à ce sujet relève de l’aliénation à moins que cela ne soit dans un but bien précis.
Pour la philosophe invitée vendredi à l’émission “Ce soir ou jamais” de Frédéric Taddeï, « le voile est un prétexte pour éviter la question sociale » et si Manuel Valls prétend défendre la cause féminine, elle ne comprend dès lors pas pourquoi il persiste à stigmatiser les femmes musulmanes dont il veut à tout prix faire des êtres opprimés et soumis. « Pour quelqu’un qui se dirait féministe comme Manuel Valls, c’est quand même étrange d’être porte parole des femmes et de ne pas les écouter » a-t-elle déclaré.
Pourquoi ne pas croire que des femmes font le choix délibéré de porter le voile et qu’elles n’en restent pas moins actives et désireuses de rester libres. Que ce soit le premier ministre où les féministes qui ont défilé pour dénigrer le voile, aucun n’a souhaité donner la parole à celles qu’ils incriminent.
Hourya Bentouhami en appelle à oublier les faux problèmes pour se concentrer sur les vrais comme celui de la réforme du Code du Travail notamment qui pénalise les femmes mais que nos politiciens continuent à en nier l’évidence et les conséquences.