Si certains doutent encore de la main mise du CRIF sur le monde politico-médiatico-économico-social français, ils vont pourtant en avoir la confirmation dans l’affaire qui suit et qui n’a bien sûr pas fait la Une de la presse nationale.
Partant du principe que le boycott d’Israël est interdit en France, le président du CRIF, Roger Cukierman a revendiqué auprès du Crédit Mutuel, la fermeture du compte bancaire de l’organisation BDS.
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Cette demande fait suite à l’initiative de la BNP Paribas qui s’était déjà permis de clôturer les comptes de l’organisation pacifiste en février dernier car son client « contrevenait à la loi ». Mais c’est la révélation de l’existence du compte par le Jerusalem Post qui a surtout motivé son geste.
Obtenant régulièrement la bénédiction du gouvernement à ses requêtes, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) aurait tort de se priver. Après avoir réussi à faire légiférer une loi en 2003 interdisant le boycott d’Israël, la loi Lellouche, la communauté juive ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.
Et c’est tout naturellement que son représentant officiel estime légitime d’exiger la fermeture du compte principal du groupe BDS rapporte le site du journal le Jerusalem Post.
Le porte-parole du Crédit Mutuel, Frédéric Monot s’est retranché derrière le secret bancaire mais a toutefois estimé qu’il comptait respecter l’application de la loi française sans donner plus de précisions.
Aussitôt le gouvernement israélien a renchérit par le biais de son ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan qui a déclaré : « Nous continuons à exhorter toutes les institutions financières à examiner attentivement les conséquences en termes juridiques, de réputation et d’éthiques de l’aide aux activités des groupes BDS ».
Le mouvement BDS qui se définit comme une organisation « en solidarité avec le peuple palestinien et les anti-colonialistes israéliens, luttant pour la justice et le droit international » ne fait que militer pacifiquement contre l’occupation et la colonisation israélienne, un combat dont ne veut pas entendre parler le gouvernement français du moins lorsque Israël en est la cible.