Nous l’avons relaté à plusieurs reprises, les mineurs Palestiniens restent la cible privilégiée de l’armée sioniste, ils représentent environ un cinquième des milliers de Palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.
Déjà privés de leurs droits dans la vie de tous les jours, leur incarcération est pire et constitue un véritable cauchemar pour ces jeunes démunis de toute assistance, puisqu’ils n’ont ni la possibilité d’être représentés par un avocat, ni celle de voir leurs parents.
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Chaque année Israël élabore de nouvelles lois qui vont lui permettre de violer les principes mêmes des droits des enfants Palestiniens dans le système judiciaire israélien. En novembre 2015, le parlement israélien a approuvé toute une série de mesures permettant d’emprisonner les enfants à partir de 12 ans lorsqu’ils sont accusés d’“activités terroristes”, ils peuvent être condamnés jusqu’à 20 ans de prison pour avoir jeté des pierres.
Et Israël a trouvé la parade, de fausses accusations d’attaques au couteau font partie de son plan diabolique pour emprisonner de plus en plus d’enfants Palestiniens.
L’état hébreu qui a depuis longtemps perdu tout sentiment d’humanité et le sens des valeurs n’hésite pas à torturer les enfants. Les avocats des groupes des droits de l’homme ont recueilli des dizaines de témoignages d’enfants qui déclarent avoir été battus, affamés et détenus dans des cellules répugnantes et glaciales.
Ils souffrent de cauchemars et sont constamment soumis aux coups et aux privations de sommeil.
Le jeune Mohamed n’avait que 14 ans lorsqu’il a été arrêté à Shu’fat, un quartier de Jérusalem en novembre 2015. Il nous raconte le calvaire que lui ont fait subir ses tortionnaires durant les interrogatoires.
Des instruments de tortures sont utilisés pour le faire parler, comme des décharges électriques, il recevra aussi des coups de bâtons et son corps restera marqué par la violence des coups. Mohamed n’est qu’un des nombreux témoins, victimes innocentes de la haine sioniste.
Ceux qui ne sont pas emprisonnés sont tués par les soldats de la honte, des exécutions sommaires et extrajudiciaires contre de jeunes enfants, sans parler des violences sexuelles lors des arrestations par la police israélienne.
