Brandit comme un étendard, la laïcité que la France a décidé de rajouter à sa devise sert de prétexte à instaurer des mesures répressives et à dompter toute tentative de rébellion.
Une laïcité galvaudée au point de l’imposer à tous au nom d’une «liberté» qui n’en garde plus que le nom. Mais les arguments trompeurs qui n’ont pour seul objectif que de nous faire basculer légitimement vers le totalitarisme ont été percés à jour par certains.
Le Pape François qui a compris que cette laïcité poussée à outrance est bien sûr avant tout destinée à faire disparaître l’Islam en obligeant ces adeptes à effacer tout signe ostentatoire, pourra à un moment se retourner contre les catholiques.
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Lors d’un entretien accordé au quotidien catholique La Croix ce 17 mai, il a tenu à faire comprendre aux intéressés qu’il n’était pas dupe et que derrière cette sécurité extrême se fomentait un plan beaucoup plus vicieux que ne le laissent apparaître les événements.
Si la laïcité tient une place au sein de la société il convient d’après le Pape qu’elle soit « accompagnée d’une solide loi garantissant la liberté religieuse offre un cadre pour aller de l’avant. (…) Mais chacun doit avoir la liberté d’extérioriser sa propre foi. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire. De même, si un catholique veut porter une croix ».
Puis arrive la petite phrase assassine à l’égard de la France et de son hypocrisie concernant la laïcité: « La petite critique que j’adresserais à la France à cet égard est d’exagérer la laïcité. Cela provient d’une manière de considérer les religions comme une sous-culture et non comme une culture à part entière ». Une remise en place en bonne et due forme alors que François Hollande vient de convier le Pape à venir en France.
A la question que représente la France pour vous ? Le souverain pontif répond avec humour « La fille aînée de l’Église… mais pas la plus fidèle ! », une réponse qui se passe de commentaires.
Sur les migrants il a sa propre opinion, il regrette l’accueil qui leur est fait et attire l’attention sur le danger d’une « ghettoïsation », n’hésitant pas à faire le lien avec les attentats de Bruxelles où dit-il « les terroristes étaient des Belges, enfants de migrants amis ils venaient d’un ghetto ».
Il rappelle qu’une coexistence pacifique est possible entre chrétiens et musulmans. « Sur le fond, la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible. Je viens d’un pays (l’Argentine) où ils cohabitent en bonne familiarité ».
Mais faut-il encore le vouloir et l’enchaînement des événements ces derniers mois laissent supposer le contraire où tout est mis en œuvre pour diaboliser une communauté qui est aujourd’hui de plus en plus exclue.
