Alors que l’islamophobe atteint son paroxysme en France, l’abattage rituel devient le sujet d’un grand débat au cœur de l’Assemblée Nationale.
A quelques mois de la prochaine campagne présidentielle, une commission parlementaire sur les abattoirs a vu le jour afin de traiter en particulier de la problématique de l’abattage rituel.
Ainsi, jeudi 12 mai, Dominique Langlois, président de l’interprofession du bétail et de la viande appelée plus communément Interbev est intervenu pour rappeler les conséquences désastreuses que cette décision aurait sur l’économie du pays.

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Il a indiqué lors de sa prise de parole que: « si on veut l’étourdissement préalable et qu’il n’y a plus de dérogation, c’est très clair,la conséquence ce sera 14 % d’abattage de bovins en moins et 22 % d’abattages d’ovins en moins. Dans la crise que nous connaissons aujourd’hui, ce sera dramatique, sachant que c’est 90 % de jeunes bovins qui sont exportés et que 90 % de nos clients sont des pays musulmans. L’arrêt de l’abattage rituel serait une catastrophe économique qui répondrait certes à une demande, mais qui serait une catastrophe économique ».

Il n’hésite pas à citer en exemple le cas de la Pologne qui après avoir supprimée l’abattage rituel en janvier 2013, a subi une perte « de 50% de leur marché d’export », puis l’a rétabli deux ans plus tard.
Au cours de cette table ronde réunissant chercheurs et instituts techniques, Dominique Langlois interpelle de manière lucide les autres parlementaires sur les conséquences dramatiques de interdiction pour le secteur français de la viande.

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