Le boycott de l’Etat sioniste ne passe pas seulement par le refus de consommer des produits provenant du pays qui assassine, chaque jour, des milliers de Palestiniens.
Le professeur Catherine Hall de l’University College de Londres a trouvé un moyen de rompre avec l’hégémonie de l’Etat sioniste et de fracturer symboliquement son influence mondiale.
L’intellectuelle anglaise devait se rendre à Tel Aviv pour recevoir le prix universitaire de Dr Dan David, qui correspond à une récompense de plus de 300.000 dollars.
La célèbre historienne reconnue pour ses travaux pionniers dans les domaines des luttes pour les droits de la femme, contre le racisme et l’esclavage a préféré refuser ce fameux prix tant convoité, afin de marquer son soutien à la campagne de boycott des institutions israéliennes.
Un geste de solidarité qu’elle explique au journal Haarentz:
« ceci est un choix politique indépendant, pris après de nombreuses discussions avec ceux qui sont profondément engagés dans la question israélo-palestinienne ».
Le comité britannique des Universités de Palestine a salué ce choix empli d’humanité qu’il considère comme « appui significatif à la campagne de boycott des institutions israéliennes ».