En 2015 ce ne sont pas moins de 900 cas d’agressions sexuelles qui ont été perpétrées sur des mineurs, des garçons dans la grande majorité.
Et ces chiffres ne font apparaître que le haut de l’iceberg puisque encore considérées comme un tabou les agressions non déclarées ne sont pas répertoriées. Pourtant ce chiffre est en constante augmentation ces dernières années.

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Le Maroc serait-il en passe de détrôner la Thaïlande en matière de pédophilie ? Le tourisme sexuel et la pornographie enfantine sont-ils condamnés ?
Pour le code pénal marocain, le viol est considéré comme « un crime et un délit contre l’ordre des familles et la moralité publique », et non comme un un crime contre les personnes.
« Ce qui laisse aux autorités le choix de dribbler avec les peines censées punir les accusés de viols ou d’agressions », indique un rapport du COCASSE (Coalition contre les abus sexuels sur les enfants). Les peines encourues sont ridicules au regard des faits, la justice punissant parfois à quelques mois seulement ou deux à trois ans de prison des auteurs de viols sur enfants.

Mais grâce à la nouvelle réforme du code pénal marocain qui se profile à l’horizon, la situation risque de changer drastiquement. Le ministre de la justice Mustapha Ramid n’y a pas été par quatre chemins lors d’une allocution au Parlement, pour lui la peine de mort doit être envisagée pour les pédophiles rapporte le site Panorapost.

« C’est la peine de mort qui doit être le sort réservé à ces criminels, et elle doit être effectivement appliquée ! », a-t-il dit.

Les faits de violence envers les enfants se multiplient, le viol d’Imrane le 9 mars dernier à Casablanca a poussé les citoyens à sortir de leur réserve en lançant une pétition destinée au souverain Mohamed VI réclamant l’exécution des coupables. Malheureusement toutes ces affaires semblent dépasser la justice qui réagit peu ou pas.
A Chtouka Aït Baha (Souss) en mars dernier le violeur d’un nourrisson de dix mois est poursuivi en liberté provisoire, le parquet n’ayant pas jugé utile d’ordonner sa détention. En novembre 2015, la Chambre criminelle près la cour d’appel de Rabat condamne un individu mis en cause dans une autre affaire de viol sur un enfant de dix ans, à six mois de prison avec sursis.

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