Pendant que la France se dépêtre dans ses soucis, partagée entre l’envie de tout casser et celui de se faire entendre, Emmanuel Macron glisse une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue alors que les français sont en plein désarroi.
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« Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler »; a-t-il lancé avec arrogance à l’attention d’un manifestant contre la loi Travail, vendredi dernier dans la ville de l’Hérault.
Son mépris à l’égard des français dont il sous-entend qu’ils ne travaillent pas assez puisqu’ils n’ont pas les moyens de se payer un costard de luxe comme celui qu’il porte en a énervé plus d’un.
Et quel moyen plus efficace que d’utiliser le net pour répondre à cet affront de taille ? Une jeune professeure de 29 ans s’est prêtée à cet exercice ô combien utile en interpellant le ministre de l’Economie et des Finances via Facebook et sa réponse est à la hauteur de la suffisance du ministre.
Le miracle du net c’est près de deux millions de vues depuis sa mise en ligne samedi dernier et plus de 70.000 partages.
« (…) Mais Macron, tes costards c’est des Lagonda, ça coûte 1.200 euros pièce », clame-t-elle. « Tu sais que 1.200 euros, c’est le salaire d’une caissière en un mois? Tu crois qu’elle bosse pas, elle? Tu crois qu’elle reste toute la journée sur un transat à rien foutre? »
« Si tu veux qu’on se paye des costards comme toi, il faudrait qu’on soit payés comme toi. Mais justement, toi, tu trouves que les ouvriers, les salariés, ils sont un peu trop payés en France. Il y a eu trop de hausses de salaires, d’après toi ».
« Macron, nous on n’a pas de problème avec nos tee-shirts. On est fiers de nos tee-shirts, on va bosser avec (…) Qu’est ce que tu connais aux difficultés financières toi avec tes millions? ». Puis arrive la menace à peine voilée:
« Alors Macron, on va te dire quelque chose, on aimerait bien que tu fermes ta gueule parce que sinon on va faire comme chez les syndicalistes de chez Air France. Et ton costard ? Eh bien on va te l’arracher. Et ton mouvement politique ce ne sera pas “En marche” mais “Je cours”! »
Alors Monsieur Macron ? Qu’avez-vous à répondre cette fois-ci ?
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