Le collectif Boycott désinvestissement sanctions (BDS) a le vent en poupe et les victoires s’accumulent sur leur passage. Le mouvement brille par sa présence partout là où les produits en provenance des territoires occupés sont commercialisés.
La campagne intensive de boycott des produits israéliens coûte cher aux exportations israéliennes qui n’ont de cesse d’incriminer BDS pour l’empêcher de nuire à leurs intérêts.

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Loin de limiter son champ d’action à l’Europe, BDS s’est lancé sur le marché marocain et pour cause, en 2013 les exportations israéliennes vers le Maroc étaient estimées à 51,6 millions de dollars.

Parmi les produits issus des territoires Palestiniens occupés par Israël, les dattes très prisées en période de Ramadan. Une situation privilégiée pour l’état hébreu dont les dattes représentent un chiffre d’affaires considérable car très appréciées des marocains.
Le collectif avec à sa tête Sion Assidon a mené une véritable guerre aux dattes en provenance des territoires palestiniens occupés en amenant les détaillants de Casablanca, Rabat, Salé ou encore Mohammedia à supprimer de leurs étales les dattes incriminées, rapporte le site TelQuel.

« Après trois visites au marché de gros, on nous a assuré que la demande des détaillants s’est arrêtée suite à notre campagne », témoigne un militant BDS.
Le plus difficile étant de convaincre les commerçants marocains de faire passer la cause Palestinienne en priorité. Mais le défi est remporté haut la main, les principaux marchés de Casablanca ne vendent désormais plus de dattes israéliennes,

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le collectif, après avoir obtenu l’adhésion des plus importants marchés casablancais, s’est adressé aux autorités dont l’Office national de sécurité sanitaire des produits
alimentaires (ONSSA), au Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, au ministère du Commerce et d’Industrie et au ministère des Finances pour qu’ils stoppent cette commercialisation.
Mais comme ailleurs dans le monde, des personnes malhonnêtes attirées par l’appât du gain continuent à les commercialiser en changeant leur provenance.
« Une partie de ces produits alimentaires – importés de Palestine occupée – pénètre sur le marché marocain sous une indication d’origine usurpée : on trouve ainsi sur les boîtes les contenant des étiquettes qui indique une soi-disant origine d’Afrique du Sud », regrette BDS.

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