Après des années d’agissements criminels commis en toute impunité, la Ligue de défense juive (LDJ) est rattrapée par son lourd passé.
Il faut reconnaître que l’indifférence du gouvernement et la bénédiction des autorités face aux comportements violents des membres de la LDJ leur ont laissé l’occasion de s’adonner à toutes les vilenies sans se préoccuper des retombées judiciaires.

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Mais voilà, à trop tirer sur la corde elle finit par rompre, c’est probablement la conclusion à laquelle est arrivée la 14ème chambre correctionnelle de Paris le 31 mai dernier lors de son jugement contre quatre voyous de la LDJ.
Il y a quatre ans, les extrémistes juifs fomentent un plan diabolique dans le but d’agresser plusieurs militants pro-palestiniens. Se faisant passer pour des “arabes” ils donnent rendez-vous à leurs futures victimes et l’une après l’autre, celles-ci vont se faire asperger des pieds à la tête d’une peinture rouge toxique pour la santé.

Leurs proies ont été méticuleusement choisies et en l’espace de cinq mois, de juin à octobre 2012, trois attaques seront successivement opérées contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine, Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République (PIR) et Jacob Cohen, un “juif anti-sioniste” notoire.
Mais cette énième agression est celle de trop, le procès des quatre membres de la LDJ s’achève avec la condamnation des prévenus à des peines allant de 6 mois avec sursis à 12 mois ferme assortis de condamnations pécuniaires solidaires pour « violences en réunion avec circonstance aggravantes et arme par destination ».
Trois des quatre inculpés se sont présentés à la barre, Steve Bismuth, Daniel Benassaya et Laurent Cashauda, Joseph Ayache le cerveau présumé de la bande est en fuite en Israël, le nouvel eldorado des juifs ayant des démêlés avec la justice.
Sans surprise, les trois inculpés écopent de sursis pendant que le quatrième qui est absent est condamné à la plus lourde peine avec un an de prison ferme, peine qu’il n’effectuera probablement pas.

Tous jurent qu’ils ont désormais quitté la LDJ, en attendant, ils devront s’acquitter d’une amende de 20.300 euros à répartir entre les victimes.

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