Les manifestations contre la loi Travail qui secouent actuellement la France avaient jusqu’ici trouvé une légitimité aux yeux de la population mais le rôle de plus en plus actif des casseurs responsables des débordements en marge du cortège risquent de changer la donne.
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Un comportement hors de contrôle qui a eu le don d’agacer les forces de l’ordre qui ne font plus le détail entre manifestants pacifiques et casseurs.
Mais cette fois ci les choses sont allées beaucoup trop loin car les casseurs ont attaqué l’hôpital Necker, un centre hospitalier où sont soignés des enfants malades.
Mardi 14 juin le cortège parisien a fait l’objet d’un déchaînement de violence déclenché par les casseurs entre la place d’Italie et les Invalides. Ils ont brisé les vitres des magasins, ont démoli les abribus ou encore les horodateurs, une violence gratuite dont les seules victimes sont de simples travailleurs.
Mais arrivés aux abords de l’hôpital Necker ils ne se sont pas calmés pour autant, le bâtiment subira le même sort que le reste, les vitres vont voler en éclat sans se soucier des nombreux enfants malades et alités de l’hôpital.
Un comportement dénoncé par les internautes choqués par ce manque de respect pour des enfants malades. De nombreux tweet commentant l’attaque du centre hospitalier par les casseurs ont inondé le net, chacun décochant sa flèche rappelant que c’est dans cet établissement que le fils des policiers tués lundi à Magnaville était hospitalisé.
D’autres rappellent que nous ne sommes pas à Kaboul ou à Bagdad où malheureusement ces situations semblent presque “normales”.
La direction des hôpitaux parisiens a déclaré que « 15 baies ont été cassées » et qu’une « plainte est déposée ».
Les hommes politiques se sont bien sûr joints au concert de protestations avec notamment la ministre de la Santé qui parle d’une « attaque insupportable » pendant que Philippe Vigier, patron des députés UDI réclame des « sanctions exemplaires ».
Les casseurs apportent de l’eau au moulin de la classe politique qui va se faire un plaisir de remettre en question le bon droit des manifestants.