Le terrorisme fait bien plus de victimes parmi les populations musulmanes et pourtant c’est le genre de “détail” que les médias passent sous silence.
Tous les jours quelque part dans le monde des musulmans sont tués par des extrémistes qu’ils soient israéliens, birmans ou sympathisants de l’organisation terroriste Daesh, pourtant les musulmans sont toujours présentés comme les coupables.
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L’Afrique subsaharienne est devenue le théâtre de combats interreligieux entre les milices tantôt apparentées à Daesh tantôt à d’autres mystérieux groupuscules, mais au centre de ces luttes fratricides, la population qui paie un lourd tribut à cette guerre meurtrière.
Le 29 juin à Djakana au nord du Cameroun un jeune garçon s’est fait exploser non loin d’une mosquée juste après la rupture du jeûne. La modus operandi de Boko Haram laisse peu de doute sur l’origine de l’attentat, le groupe terroriste ayant pris pour habitude de se servir de jeunes enfants pour perpétrer leurs crimes. L’attaque suicide a fait 11 morts:
« Ce sont des membres de comité de vigilance, c’est-à-dire des civils volontaires chargé de traquer les combattants de Boko Haram, qui ont été majoritairement tués », a déclaré Moïse Gomis, correspondant de France 24 au Nigeria.
« Ils étaient rassemblés dans une salle vidéo lorsqu’un kamikaze s’est infiltré et a actionné sa charge explosive. » a-t-il ajouté.
Dans sa folie meurtrière, Boko Haram qui se retrouve pour la première fois depuis des mois fragilisée, intensifie les attaques kamikazes contre la population qui n’a droit à aucun répit et nulle part où se réfugier.
Marchés, gares routières nul endroit n’est épargné par les terroristes dont le seul but est de tuer un maximum de personnes.
