Les attentats durant le Ramadan n’ont pas cessé et à l’approche de la fin de ce mois béni ont repris de plus bel. Une fois de plus ce sont les musulmans qui en font les frais, ils sont 119 à avoir été tués ce dimanche 3 juillet dans un attentat suicide à Bagdad.
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119 tués et 140 blessés c’est le dernier bilan de la lâche attaque perpétrée par le groupe terroriste Daesh. Un attentat de trop pour les irakiens qui, après des années de guerre dont ils sont les seules victimes, ne savent plus à quel saint se vouer.
L’attaque se voulait meurtrière avec l’espoir morbide de faire un maximum de morts, elle a eu lieu dans une rue commerçante du quartier Karrada bondée à l’approche de la fin de Ramadan, là où les habitants se hâtent de faire leurs courses avant l’Aïd Fitr.
Un communiqué diffusé par SITE, le centre américain de surveillance de sites terroristes précise que Daesh a revendiqué la violente agression. L’organisation extrémiste affirme que l’un de ses combattants s’est fait exploser dans une voiture piégée non loin d’un rassemblement de chiites, population majoritaire en Irak.
Ces tensions entre Chiites et Sunnites sont exacerbées par des attaques régulières dont l’origine est endossée par les uns et les autres sans que l’on sache réellement quels en sont les vrais commanditaires.
L’attentat survient alors que Daesh semble battre en retraite sur le terrain, son fief de Fallouja a été repris le 26 juin par les troupes pro-gouvernementales, une victoire dont le mouvement terroriste semble vouloir se venger en démontrant qu’il peut frapper n’importe où n’importe quand.
