Chaque année à l’approche de l’Aïd Adha, le rituel des lois de plus en plus laïques de l’Europe s’imposent aux musulmans contraints et forcés d’être les acteurs involontaires de cette mascarade politicienne.
Cette année encore nous n’y couperons pas, l’abattage rituel est une nouvelle fois au centre de toutes les polémiques. C’est simple dès qu’il est question d’Islam, des lois font leur apparition dans le seul but d’entraver la bonne marche des citoyens de confession musulmane.

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Une fois n’est pas coutume, les représentants des cultes musulmans et juifs sont d’accord à l’unanimité sur la question de l’abattage rituel halal et Cacher afin d’en exclure toute interférence des pratiques d’assommage qu’il soit au gaz, à l’électricité ou au pistolet perforant.
M. Anouar Kbibech, Président du CFCM et M. Joël Mergui, Président du consistoire ont été clair sur le sujet lors d’une allocution au Parlement le 23 juin dernier.

Il n’est pas question que ce soit aux musulmans et aux juifs de faire fi de leurs obligations religieuses mais bien aux industriels d’adapter leurs installations pour répondre aux normes du sacrifice rituel dans le cadre du bien être animal.
Même propos du côté des recteurs des grandes mosquées de Paris et de Lyon, Dalil Boubakeur et Kamal Kabtane, qui ont statué lors d’une table ronde sur l’abattage rituel organisée le 16 juin dernier en présence des Grands Rabbins de France et de Metz et de la Moselle.
Les parties se sont accordées sur un consensus liant le CFCM et les trois mosquées de Paris, Evry et Lyon. Celui-ci stipule que les quatre institutions s’opposent catégoriquement à tout type d’étourdissement avant ou après l’abattage rituel sous conditions de déclarer l’animal non halal.

L’année dernière suite à une nouvelle provocation des autorités concernant l’abattage rituel, la majorité des musulmans de France et de Belgique se sont mobilisés pour dire “non” à cette énième abus de pouvoir dont les musulmans sont les seules victimes. Le boycott de l’Aïd Adha a mis dans l’embarras de nombreux éleveurs français et belges habitués à vendre des milliers de moutons à la communauté musulmane durant cette période.

Une fois de plus force est de constater que l’union fait la force et que pour obtenir gain de cause, la mobilisation reste la seule réponse possible. Nous oublions trop souvent que les consommateurs musulmans représentent une manne financière non négligeable et en tant que tel nous sommes en droit d’exiger que le marché halal reste conforme aux prescriptions religieuses musulmanes.

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