Le rapport de l’ONU publié ce lundi traite d’un dramatique record mondial.
Il comptabilise plus de 5000 victimes et blessés en 6 mois. Plus précisément, le bilan annonce 1.601 morts et 3.565 blessés, en Afghanistan, région du monde où les victimes augmentent chaque année.
Ce rapport a été publié deux jours après le double attentat suicide revendiqué par Daesh, qui a fait 80 morts et plus encore de blessés à Kaboul.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (Unama) chargée d’effectuer cet effroyable comptage, accuse les forces rebelles tels les talibans et Daesh d’être responsables de ces crimes.
Pire constat, les victimes causées par les forces gouvernementales auraient atteint un pourcentage de 23% de l’ensemble des blessés et morts.
Selon ce rapport de l’ONU, les enfants ne sont également pas épargnés par cette guerre sans fin puisque l’organisation déclare que depuis ces 6 derniers mois il y aurait eu 388 enfants tués et 1121 blessés sous les mines et explosifs abandonnés.
Dans un communiqué l’ONG “Save the children” annonce déjà des dégâts psychologiques irrémédiables chez ces enfants qui ont vécu l’invivable.
L’ONU a étayé son rapport grâce aux témoignages des victimes et de leurs proches qui tentent de décrire leur effroyable quotidien.
Le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Zeid Ra’ad Al Hussein raconte dans un communiqué:
« Le chauffeur amputé privé de son gagne-pain ; le père parti faire des courses au bazar qui retrouve les siens morts, à la maison ; les bras ou jambes cassés mal soignés parce que la famille n’en a pas les moyens et qui empêcheront à jamais de travailler ; les parents qui ramassent les restes de leur enfant dans un sac en plastique… au cours des six derniers mois, nous avons collecté 5.166 récits de cette sorte ».
Depuis le départ de la coalition occidentale en 2014, l’Afghanistan est laissé à l’abandon par la communauté internationale.
L’OTAN avait promis de soutenir l’Afghanistan et de rester à ses côtés mais peut-être faut-il penser qu’il n’y a plus d’intérêt stratégique pour aller venir en aide au peuple afghan plongé dans une incommensurable détresse.
