Contrairement à l’idée que l’on pourrait se faire, basée sur des images passées en boucle sur vos chaînes de télévision, Daesh n’a pas seulement la France dans son collimateur.
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Bien avant les premiers attentats sur le sol français, le groupe terroriste avait ciblé en priorité les musulmans et depuis les choses ne sont pas améliorées pour ces derniers. Premières victimes d’une guerre menée par un ennemi invisible, les musulmans paient un lourd tribut à ce combat inégal.
Tous les jours des attentats sont perpétrés en Syrie ou en Irak dans une indifférence générale, les médias préférant de loin se concentrer sur les attaques ayant lieu en Europe ou ailleurs en occident.
Pourtant, le nombre des morts musulmans s’accumule et se compte par milliers. Un énième attentat a eu lieu ce 27 juillet en Syrie à Kamechliyé, une ville située non loin de la frontière turque, autre pays accablé par les attentats.
L’attaque meurtrière qui a été revendiquée par Daesh, a fait plus de 44 morts et 140 blessés selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Une attaque imprévisible et soudaine comme à l’accoutumée, un kamikaze s’est fait exploser à bord d’un camion. La puissante déflagration a pratiquement détruit tout le quartier des administrations et organisations kurdes.
D’après une source des forces de sécurité kurdes, il « s’agit du plus gros attentat jamais perpétré dans la ville », rapporte le journal Le Monde. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un attentat frappe la ville, en avril dernier ce sont six membres de la force de sécurité intérieure kurde qui ont été terrassés dans un attentat-suicide.
Le groupe Daesh est en net recul ces derniers mois après avoir essuyé de nombreux échecs notamment dus aux forces gouvernementales syriennes en coordination avec les milices kurdes du PKK.
