Le burkini qui est au cœur de multiples controverses en France, s’étale en Corse où le maire du village de Sisco décide à son tour d’interdire le port du burkini.
Le maire Ange-Pierre Vivoni tente d’expliquer sa décision: « Ce n’est pas contre la religion musulmane mais pour éviter que l’intégrisme ne se propage ».
Un prétexte utilisé également par plusieurs maires de France pour justifier la manifestation d’une islamophobie à peine cachée.
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Sur la plage de Sisco une violente bagarre éclata entre deux familles musulmanes et des voyeurs xénophobes.
Des femmes se baignaient vêtues de burikinis quand plusieurs personnes décidèrent de les photographier sans autorisation. Excédées par cette atteinte à la vie privée, les familles se rebellèrent contre les indiscrets aux intentions malveillantes.
Une bagarre générale débuta à coups de pierres et d’armes blanches, qui a fait cinq blessés et des dégâts matériels. Cent policiers et gendarmes ont du être mobilisés pour ramener le calme.
Une enquête a été ouverte pour « établir l’origine » des affrontements, mais le maire de Sisco s’est dit « prêt à défendre bec et ongles » son arrêté.
Une escalade islamophobe a commencé dimanche en Haute Corse où un groupe se dirigea vers les quartiers populaires en criant: « aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous ».
Alors que la France est la risée du monde entier devant ce débat du burkini qui prend des proportions démesurées, le pays des Droits de l’homme et des belles libertés fondamentales, est le théâtre d’actes intolérants, de paroles insultantes et dégradantes à l’égard de l’Islam accusé à tort d’être lié aux attentats terroristes.
Le “burkini” n’est pourtant qu’un simple vêtement tout droit sorti de l’imagination d’une créatrice australienne. Aheda Zanetti a créée cette tenue composée d’un hijab et d’une combinaison deux pièces pour permettre aux femmes voilées de se baigner en toute pudeur.
Le seul sarcastique reproche pour ce “burkini” est qu’il permet à certaines musulmanes voilées de vivre en public en toute liberté.
