La polémique du burkini a fait couler beaucoup d’encre, mêlée d’acerbes critiques contre un accessoire de mode pouvant être porté par n’importe quelles femmes sans restriction religieuse.
L’intervention de l’Etat et les interdictions communales ont appuyé les élans xénophobes dans l’ensemble l’hexagone.
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Partout en France, de petits groupuscules prennent en otage la pudeur proclamée de l’Islam pour en faire un instrument d’enfermement et de privation des libertés.
En effet, l’AFP avait affirmé que deux femmes en short à Toulon ont été agressées verbalement par plusieurs individus. Les prétendus agresseurs auraient proférés des insultes sexistes tels que « Pute » et « Vas-y, mets-toi toute nue ». Puis, les maris des deux jeunes femmes se sont interposés transformant cette altercation en bagarre générale. Suite à cette plainte, deux personnes ont été interpellées et écrouées par le procureur de la République de Toulon.
Cette affaire a soulevé un vent médiatique islamophobe qualifiant les pseudo agresseurs de musulmans « intégristes » misogynes et intolérants.
Pourtant, l’une des deux femmes est revenue sur la version initiale puisqu’elle affirme que « Personne n’était en short. Ce n’est pas ce qui a déclenché la scène de violence gratuite que nous avons subie dimanche », « Ma sœur était en jogging, et moi j’étais en leggings avec des chaussettes montantes, des genouillères, des coudières et une casquette. Pas de shorts ».
Les accusations et les insultes étaient tronquées puisqu’il s’agissait d’un simple échange dragueur entre les femmes et les jeunes hommes.
Le choix de la France de faire du corps de la femme un enjeu social majeur engendre des injustices et devient un moyen aisé d’attiser le feu de la guerre civile.