Au moment où l’écart entre les candidats à l’investiture, Hillary Clinton et Donald Trump, s’amenuise suite aux dernières mésaventures de l’ex Première dame des Etats-Unis, les paris sont ouverts.
Les uns ensorcelés par le langage outrancier et raciste du magnat de l’immobilier et les autres penchant plus pour les discours teintés d’hypocrisie de l’ancienne secrétaire d’Etat.
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Entre la peste et le choléra, le choix est bien difficile. Cela dit, une partie des citoyens américains, à défaut d’être séduit par l’un ou l’autre, a opté pour dénoncer les agissements de celui qui semble encore être le plus dangereux.
Nous le savons plusieurs artistes américains ont préféré prendre leurs distances avec les discours racistes incitant à la violence du candidat Trump. Martin Sheen, Robert Downey Jr ou encore Scarlett Johansson ont notamment exhorté les américains à ne pas voter pour Donald Trump.
Mais dernièrement, c’est une légende du cinéma hollywoodien qui est sorti de sa réserve pour prévenir les électeurs américains du danger auquel ils s’exposeraient en cas de victoire du milliardaire.
Kirk Douglas encore bien vivant est à quelques mois de fêter un siècle de vie et malgré son âge, l’acteur semble toujours aussi alerte. Dans un article publié lundi dans le Huffington Post, il compare le candidat républicain à la présidentielle au dictateur allemand Adolf Hitler. Et l’acteur de confession juive sait de quoi il parle, pour lui les propos de Trump « auraient tout aussi bien pu être énoncés en 1933 » au moment où Hitler est nommé Chancelier.
« J’ai vécu les horreurs de la Grande Dépression, et les deux guerres mondiales. La deuxième a été lancée par un homme qui avait promis qu’il rendrait à son pays ses lettres de noblesse », une similitude avec le slogan de campagne de Trump « Make America Great Again » qui n’échappe pas à Kirk Douglas.
Sans nommer le politicien, il n’est pas difficile de comprendre que l’acteur parle de Trump surtout lorsqu’il cite l’un de ses discours où l’homme d’affaire préconise des tests de dépistage pour les immigrants. Une ignominie de plus à mettre sur le compte de Trump à laquelle répond Douglas : « Ce ne sont pas les valeurs américaines, pour lesquelles nous nous sommes battues pendant la Seconde Guerre mondiale », avant d’ajouter que les juifs: « ont ressenti la stigmatisation d’être traité comme des étrangers, des étrangers qui ne deviendraient jamais de “vrais Américains”. »
Le bientôt centenaire garde toutefois espoir:
« Mon centième anniversaire aura lieu exactement un mois et un jour après la prochaine élection présidentielle. Je voudrais le célébrer en soufflant sur mes bougies, en sifflotant “Happy Days Are Here Again” », faisant allusion à une actrice de confession juive, Lauren Bacall.