Quand Bernard de La Villardière donne la parole à un professeur mythomane condamné pour diffamation

Nombreux sont les journalistes à sensation qui ne font que rebondir sur l’actualité du moment pour en faire leur fonds de commerce. Et en matière de racolage, de manipulation et de mensonge, Bernard de La Villardière excelle.

Dans son nouveau magazine d’information “Dossier Tabou”, diffusé ce mercredi 28 septembre à 21h sur M6, la pseudo montée de l’Islam radical en France est mise une nouvelle fois à l’honneur. L’objectif principal de cette scandaleuse émission qui a choqué de nombreux internautes, était tout simplement de donner une mauvaise image de l’Islam en créant la peur.

Dans ce reportage, c’est notamment le lycée-collège privé musulman Averroès qui est pris pour cible. Pour quelle raison ? Probablement parce qu’en tant que meilleur Lycée de France, il forme logiquement de nombreux talents au seins de la communauté musulmane.
Bernard de La Villardière a donc pour cela donné la parole à un ancien professeur d’Averroés, Soufiane Zitouni, en le laissant affirmer que de nombreux élèves ont tenu des propos antisémites. Seulement, le journaliste bas de gamme a omis de préciser que l’ex-professeur avait été condamné pour diffamation à 2 reprises ! Mais cela ne l’empêche pas de se servir des propos du professeur mythomane pour donner du crédit à son scénario islamophobe.

En effet, après avoir été condamné en septembre 2015, en première instance pour diffamation, jeudi 26 mai 2016, Soufiane Zitouni avait été de nouveau condamné pour diffamation et injures non publiques à l’encontre de l’établissement privé musulman.
Le tribunal a imposé à l’ex-professeur de philosophie de s’acquitter d’une amende symbolique et de verser 500 euros de frais de justice de la partie adverse. Le directeur du lycée Hassan Oufker avait précisé: « Nous attendions avec impatience cette décision pour rétablir l’honneur du lycée. Cela nous a surpris de voir des médias de grande écoute lui tendre le micro sans inviter un contradicteur lors de ses passages et sans faire allusion à sa première condamnation ».

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